Les sous-entendus exprimés par Jean-Dominique Merchet sont insultants pour l’armée française. Ce monsieur s’est érigé en spécialiste des questions de Défense grâce à son réseau de connaissances haut placées dans le milieu militaire… qui en profitait pour lui faire passer certains messages. C’est ainsi, ce sont les pratiques journalistiques : c’est “gagnant-gagnant”. Jusqu’à quand le CEMA et le CEMAT vont-ils autoriser ce monsieur à insulter les officiers. Voici ce qu’il écrit à propos de la promotion Loustaunau-Lacau, débaptisée sur ordre du pouvoir macronien :
“Cette affaire pose de nombreuses questions, la principale étant : comment une promotion de Coëtquidan peut porter le nom d’un militant d’extrême-droite ? Chaque promotion choisit son nom de baptême au terme d’un processus qui implique à la fois les éleves-officiers et le commandant de l’ESM. Les deux se sont donc trouvés en accord pour choisir une figure dont le nom n’est plus connu que dans les cercles d’extrême-droite.
L’influence des élèves-officiers « tradis » se fait une nouvelle fois sentir – cette promo semblant allante en la matière comme des témoins l’ont noté lors du Sigem (séminaire inter-écoles des grandes écoles militaires). Son chant de tradition évoque par exemple : « Vingt-trois chars tombent au piège apprêté Leur germanique arrogance Est décimée Contre les Huns, faucille et marteau »…
Quant au général Frédéric Blachon, aujourd’hui à la tête l’opération Barkhane, il commandait alors l’école. C’est durant son temps de commandement que les cyrards étaient déjà allés en grand uniforme accueillir le (soi-disant) anneau de Jeanne d’Arc au Puy-du-Fou, chez Philippe de Villiers… au grand dam de son frère Pierre, alors Cema (…)
Mais le repli identitaire de certains cercles dirigeants de l’armée française n’en reste pas moins inquiétant.. “
De quel droit Jean-Dominique Merchet estime qu’un militant d’extrême droite ne peut porter le nom d’une promotion, si tant est que l’on puisse définir le héros de guerre et de la résistance Loustaunau-Lacau ainsi ? Faut-il débaptiser la promotion maréchal Pétain ? Le général De Gaulle a répondu à cette question. Faut-il rappeler à Jean-Dominique Merchet que les premiers à rejoindre le général De Gaulle à Londres furent des militants d’extrême droite ? Le passé de Loustaunau-Lacau parle de lui-même : il s’agit d’un héros. Qui serait capable aujourd’hui de faire le centième de ce qu’il a fait ?
De quel droit Jean-Dominique Merchet dénonce-t-il l’influence supposée d'”élèves-officiers tradis” ? Ça veut dire quoi “tradis” ? Aimer sa Patrie, être prêt à sacrifier sa vie pour la France, connaître son Histoire, admirer les héros de guerre et de la résistance, être catholique pratiquant pour certains ? C’est cela être “tradis” ?
De quel droit Jean-Dominique Merchet met-il en cause le général Blachon, commandant actuellement l’opération Barkhane et qui a d’autres chats à fouetter en ce moment ? Est-il interdit d’aller au Puy-du-Fou ? Cela va faire beaucoup de Français à ficher pour les geystapistes des médias macronistes… Notez au passage le “soi-disant” accolé à l’anneau de Jeanne d’Arc ainsi que la dénonciation sans fondement du repli identitaire !
Il n’est pas sûr qu’avec un article d’une telle arrogance et d’une telle hargne, Jean-Dominique Merchet reste une lecture de référence dans les milieux militaires. Jean-Dominique Merchet n’a visiblement pas renié son passé à Libération.
hanc
Bravo pour cet article, qui dit haut ce que beaucoup pensent tout bas et même bien avant la sinistre affaire de la promo à “débaptiser”.
Mais bon il y avait toujours des “bonnes âmes” pour dire, mais non, faut pas exagérer, faut être tolérant. Et pourtant, rien que le titre du blog de ce monsieur montrait une certaine facette du personnage…
Pas simple d’être militaire, entre la légitime obéissance et le service de la Patrie et pas celui de ceux qui se veulent ou se croient puissants pour eux mêmes.
Pitch
En fait de connaissances haut placées, il s’agit pour l’essentiel de frères maçons – nombreux parmi les officiers, il fait le rappeler.
Heracles
Il n’a jamais renié son attitude de grand prêtre moralisateur, et il publie très régulièrement des articles sur ce ton là.
C’est même je pense plus qu’une attitude, c’est un métier, qui rémunère sans doute bien.
F. JACQUEL
Il serait judicieux s’expliquer à ce “spécialiste”, manifestement auto-proclamé comme bien souvent, que le nom de baptême des promotions de la Spéciale n’est pas choisi seulement entre le Grand Carré et le Général commandant les Écoles de Coetquidan. Le dossier monte ensuite à Paris où il doit être validé par le Service historique des Armées et par la Symbolique qui vérifie notamment les éléments de la Pucelle de Promotion.
En fait, cette basse manoeuvre a ete initiée par JUPITER (qui se revendique Chef des Armées sans avoir jamais été militaire) ou l’un de ses conseillers, aussi inculte que lui en Histoire, mais aussi sensible que lui aux injonctions d’un lobby qui n’existe pas tout en ayant un pouvoir de nuisance bien supérieur à sa proportion démographique…
Et à l’approcje des européennes, tout est bon pour gagner des voix, fut-ce en insultant une fois de plus l’Armée au travers de ses plus valeureux représentants, les élèves de la Spéciale.
Magistro78
Quand un homme forgé en acier trempé se fait insulter 50 ans après sa mort par un pseudo intellectuel mondain caoutchouteux …
Visiblement ou veut des officiers “Playmobil” avec lesquels notre enfant-président pourra faire joujou sans danger.
C’est le commandement qui est à pleurer, en dehors du général Blachon qui semble le seul à être encore doté d’une colonne vertébrale.