Encore une fois, Le Figaro ne sort pas grandit d’un article de Hervé Yannou, qui se fait l’écho de la polémique sur la fin de vie du Pape Jean-Paul II :
"La longue agonie de Jean-Paul II, de février à avril 2005, ne cesse en effet de poser des questions, alimentées par la version officielle des soins qui lui furent alors apportés. C’est sur ces informations délivrées par le Vatican que s’est appuyée Lina Pavanelli pour démontrer que le Pape était mort d’un manque volontaire d’alimentation. Selon elle, si le patient avait été correctement nourri, il aurait pu survivre plusieurs années. […] Ses médecins le savaient, mais n’ont rien fait. Pourquoi ? Fut-ce une forme d’«euthanasie par omission» dénoncée par le Vatican, ou obéirent-ils à leur patient ?"
Et voilà que le lobby de l’euthanasie dénonce le double langage de l’Eglise qui refuse d’autoriser dans sa doctrine ce qu’elle applique concrètement pour son chef… On est plus proche du Da Vinci Code que d’un discours rationnel : l’Eglise distingue à juste titre l’acharnement thérapeutique, condamné comme l’euthanasie. Le Pape n’a pas cessé d’être alimenté mais les médecins ne se sont pas acharnés de soins pour le maintenir en vie. Et il n’a pas été euthanasié.