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Culture de mort : Idéologie du genre / Scoutisme

Propagande pour le genre au sein des Scouts et Guides de France

Propagande pour le genre au sein des Scouts et Guides de France

Le Figaro Magazine s’est intéressé à la nouvelle nouvelle présidente des Scouts et Guides de France, militante politique revendiquée, assumant des convictions en décalage avec l’enseignement de l’Église :

« Nos enfants vont-ils être embrigadés ? »,s’interroge Armelle, mère de trois adolescents scouts de France dans les Hauts-de-Seine, en découvrant le CV de la nouvelle présidente du mouvement. Élue pour quatre ans à la tête du plus important groupe de scoutisme de l’Hexagone, intégrant 64.000 jeunes âgés de 7 à 21 ans, Marine Rosset présente un profil inattendu. Cette ancienne professeur d’histoire-géographie en Seine-Saint-Denis, élue du Parti socialiste dans le 5e arrondissement de Paris, a pris position en faveur de l’avortement et s’est déclarée en couple avec une femme, mère d’un fils ayant deux mères. Ces éléments contreviennent aux principes de l’Église, institution opposée à l’ IVG et à l’expérience assumée d’une vie homosexuelle.

Administratrice de ce « mouvement catholique de jeunesse et d’éducation populaire » depuis 2019, vice-présidente ces trois dernières années des Scouts et Guides de France, cette femme de 39 ans a suscité la confiance de la quasi-totalité (22 sur 24) des membres du conseil d’administration, réunis le 14 juin dernier.

« Le mouvement des Scouts et Guides de France est catholique et donc ouvert à tous, nous répond le porte-parole du mouvement. Marine Rosset a placé l’Église parmi ses priorités, notamment l’importance de transmettre la foi et l’espérance aux jeunes. »

À la veille de camps d’été au cours desquels les parents confient leurs enfants pendant trois semaines à des chefs scouts bénévoles, la confiance doit régner. « Je ne souhaite pas que mes ados abordent les questions sur la sexualité et le genre, si personne ne prend appui sur le message de l’Église pour les éclairer » , poursuit Armelle. Son fils de 13 ans a récemment joué, lors d’un week-end scout, à un module « Non mais genre », proposé par le mouvement, qui aborde les sujets d’orientation sexuelle, de pornographie, ou les rapports amoureux sexualisés.

« Les questions posées faisaient l’amalgame entre les violences sexuelles et le fait de ne pas banaliser l’homosexualité, s’étrangle-t-elle. Mon fils sentait bien que toute réponse sincère dans le jeu n’était pas la bienvenue. Il est rentré chamboulé et, déstabilisé. »

[…] « À l’heure actuelle, il y a une puissante demande de scoutisme, constate Bertrand Romieu, qui a monté un groupe de 130 jeunes scouts et guides de France en région parisienne.

« Si on fait entrer les débats sociétaux dans nos veillées, alors il faut être armé et préparé, ce qui n’est pas le cas. Quelle perspective éclairante peut donner un jeune adulte de 22 ans à des enfants sur l’apprentissage de l’amour ? À son âge, il n’a pas une vision complète. Pour ma part, je crois que notre mission est de transmettre l’esprit de l’Évangile, pas celui du siècle. »

Tous les chemins mènent à Rome, nous répond en substance la direction du mouvement : « Qu’est-ce qui fait l’Église ? L’institution ou l’ensemble des baptisés ? La séquence médiatique actuelle est une illustration des différentes sensibilités qui coexistent au sein de l’Église catholique, au-delà de notre mouvement », se défend-elle.

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2 commentaires

  1. “Qu’est-ce qui fait l’Église ? L’institution ou l’ensemble des baptisés ?”
    Vision non chrétienne de la chrétienté. Ce qui fait l’Église, c’est le Christ, pas une hypothétique démocratie des baptisés. Et ceux qui en principe montrent le chemin, la vérité et la vie, à Sa suite, c’est bien les pasteurs, pas l’ensemble des baptisés.
    Étrange comme quoi à force d’être chrétien de gauche, on finit toujours par être de gauche et pas chrétien.

  2. l’an dernier une maman est venu me voir, pour m’expliquer qu’un chef de l’unité où se trouvait sa fille était en transition. Le problème est que lorsque l’un des enfants se trompait sur son nouveau prénom ou sur l’article le désignant, ce chef lui faisait faire des pompes! Educatif, n’est ce pas. Quand j’ai parlé du problème à l’aumônier car la maman n’osait pas le faire de peur de représailles sur son enfant, celui-ci m’a dit que ce chef était mal dans sa peau et qu’il fallait l'”accompagner”
    J’ai conseillé à la maman de mettre sa fille dans un mouvement de scoutisme non mixte….

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