Comme vous l’avez peut-être lu dans la presse comme ici ou là, un projet de programme d’éducation sexuelle à l’école a été élaboré, qui devrait être validé en décembre par le ministère de l’Education nationale. Il s’appliquera aussi bien au public qu’au privé sous-contrat.
Or ce programme, prévu de la petite section de maternelle à la terminale, est inacceptable :
Il est imprégné d’idéologie du genre, de wokisme, et il est sexualisant, impudique, cru, allant jusqu’à détailler les pratiques sexuelles.
En revanche, il ne dit rien de la maîtrise de soi, de la complémentarité des sexes, de l’amour… On marche sur la tête !
Mobilisons-nous tous, dès aujourd’hui : signons cette pétition du Syndicat de la famille et faisons-la circuler à tous nos proches, nos amis, etc.
Nous savons que la ministre de l’Education nationale commence à s’inquiéter des réactions, qui se multiplient, mais ces réactions doivent devenir massives : agissons vite, nous pouvons la faire reculer !
La circulaire n° 2018-111 du ministère de l’Education nationale stipule que l’éducation sexuelle « doit trouver sa place à l’école dans un esprit de neutralité et de discernement ». Mais un projet de programme, qui vient d’être élaboré par le même Ministère pour application à partir de septembre 2025, sort largement de ces limites.
Les thèses woke, en effet, y sont présentes dès l’âge de 3 ans et jusqu’en terminale avec « la lutte contre les stéréotypes de genre » que les enseignants sont invités à mener.
Suivant le militantisme woke, les filles seraient brimées dans leur liberté et leurs choix, et les garçons favorisés, ce qui expliquerait le patriarcat « systémique » de notre société. Pour assurer l’égalité homme-femme, il faudrait donc lutter contre les représentations du masculin et du féminin, qui seraient toutes fausses et mauvaises. Le programme est fondé sur cette idéologie, tout le long des années de scolarité, alors que la France est l’un des pays les plus égalitaires au monde.
Cela commencerait dès la petite section de maternelle, au moyen d’albums, histoires et jeux visant à déconstruire les représentations mentales du féminin et du masculin. Les enfants en sont pourtant, à ces âges, au tout début de la construction psychique de leur identité personnelle, sexuée notamment.
A cela s’ajoute, à partir de la classe de 5e, les concepts de l’identité de genre et de la transidentité, fondées sur l’idée suivant laquelle le sexe serait « assigné à la naissance », ce qui serait contraire à la liberté individuelle. Chacun devrait pouvoir s’autodéterminer, quitte à bloquer sa puberté, voire à transitionner.
- Nous refusons l’approche de ce projet de programme, à la fois négative, hygiéniste, détaillée et suggestive.
- Nous refusons que cette lecture idéologique et politique des identités sexuées et de la sexualité soit exposée à nos enfants.
- Nous refusons qu’au motif de l’éducation sexuelle, les portes des salles de classes soient grandes ouvertes à des associations militantes du wokisme.
- Nous refusons que des adultes parlent de sexe à nos enfants mineurs. Alors que le consentement est supposément au cœur de cette éducation, ces contenus leur seraient au contraire imposés.
Nous demandons à l’Education nationale d’assurer sa mission et de garantir le plus grand respect des élèves, aussi bien dans leur intimité que leur identité et leur conscience.
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