Lu dans l'édito de la Revue des deux mondes du 15 juin 1932 commentant l'actualité des ministères. On y retrouve les deux grands sujets qui nous occupent : l'éducation et le rôle du père :
"Le défunt ministère de l'Instruction publique devient le ministère de l'Education nationale. "Bah ! dira-t-on, ce sera le même sous un autre vocable : il n'y a que les mots de changés (…)" Tout de même, craignons que l'adoption du vocable nouveau ne soit le signal et le prélude d'un nouvel empiètement de l'Etat. Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille. Car ce que la politique peut entendre par les termes d'éducation nationale, nous en avons actuellement un exemple, le plus saisissant qui soit et le plus décisif. "L'éducation nationale" sévit au pays des Soviets. Avis à tous les pères de famille qui ne se soucient pas de laisser quelque jour l'Etat mettre la main, pour les déformer, sur l'âme et la conscience de leurs enfants".