Cité par VA, l’ex-commissaire divisionnaire du Service de protection des hautes personnalités affirme que les procédures n'ont pas été respectées pour assurer la protection de Charlie Hebdo, allégée cet automne :
"la décision de passer, voici quelques mois, de la première option (un véhicule et cinq policiers au minimum) à la seconde (un seul policier, qui a été tué) n’aurait pas fait l’objet d’une réunion, pourtant obligatoire, de la commission ad hoc (créée en 2008). À noter que cette commission présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et composée, notamment, du préfet de police et des directeurs généraux de la police et de la gendarmerie « ne s’était jamais réunie plus de deux ans après sa création » ! De plus, ajoute l’ex-commissaire, un “sas” aurait dû être installé à l’entrée du journal et des consignes données à sa direction afin qu’elle change, chaque semaine, les horaires de ses conférences de rédaction — que les tueurs connaissaient. « Si Charlie Hebdo avait, avec Charb, été protégé réellement, on n’en serait probablement pas là », écrit-il. Stemmelen réclame la « constitution d’une commission d’enquête parlementaire ».
Cet automne, le préfet n'était pourtant plus occupé à compter des manifestants à partir de photos floues ?