Le maire d'Orange, Jacques Bompard, réagit aux souçons de proxénétisme pesant sur le responsable de l'association gérant la mosquée :
"Compte tenu des bruits qui circulaient à Orange, on n'est pas vraiment étonné de ces interpellations. J'avais été plus étonné de la véhémence de certains de ses coreligionnaires que j'avais reçus, en colère contre lui. Sur l'affaire qui intéresse aujourd'hui la police, je n'ai aucune compétence. Du côté de la Ville, nous avons en revanche, préempté beaucoup d'appartements vétustes que cette famille voulait acheter."
Le principal suspect, qui dirigeait la mosquée depuis trois ans, s'était constitué un solide patrimoine immobilier composé de dix appartements et d'une maison de 300 mètres carrés. Il mettait les biens à disposition des filles, tandis que ses trois fils lui servaient de lieutenants.