"Au 31 décembre, sauf imprévu majeur, les comptes de Présent accuseront un déficit de 100 000 euros. C’est beaucoup, c’est même beaucoup trop. […] Ce n’est pas le moment de baisser les bras ! Je vais donc tout de suite à l’essentiel du moment : nous vous lançons un dernier appel de fin d’année, un appel à la mobilisation, nous sollicitons encore une fois votre générosité pour passer la date fatidique du 31 décembre."
"Dès le 1er janvier prochain, le prix de vente de Présent au numéro passera de 1,50 à 1,30 euro. […] Notre prix de vente en kiosque « trop élevé » est actuellement le seul motif pour lequel la Direction du développement des médias nous refuse la subvention publique due aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires. […] L’accès à la subvention nous ouvrirait de surcroît le droit à un tarif postal beaucoup plus intéressant pour le service de nos abonnés. Nous avons donc décidé de prendre le risque calculé d’une baisse de prix. Toutes choses restant égales par ailleurs, nous mettons en quelque sorte les pouvoir publics au défi : oseront-ils nous opposer un nouvel argument pour nous refuser des fonds qui visent précisément à rendre possible l’existence d’une presse libre et indépendante ?"