De même que Mitterrand avait reproché en son temps à De Gaulle de mener "un coup d’état permanent", certains auraient-ils peur de voir Sarkozy conserver son siège de président de l’Union Européenne ?
En effet, Nicolas Sarkozy, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, vient de déclarer qu’on :
" ne peut pas travailler comme ça en changeant tous les six mois sur des sujets aussi importants (…) L’Europe, ce n’est pas seulement le plus petit dénominateur commun où on se repasse les trucs difficiles de présidence en présidence (…) Par exemple, la mise en œuvre de l’accord entre les Russes et les Géorgiens. Avec Bernard Kouchner, on en connaît toutes les demi-virgules, toutes les ambiguïtés (…) C’est un peu frustrant de porter un truc comme ça et puis de ne pas en gérer la suite."
Sans doute séduit par "l’activisme et le sens du compromis" de Nicolas Sarkozy, José Manuel Barroso, le président de la Commission, a reconnu la nécessité d’un « leadership pour les États européens » et aurait même suggéré à Sarkozy de devenir le premier président permanent du Conseil européen…