Entretien de Philippe de Villiers avec l’hebdomadaire Marianne :
"Les Français perçoivent ce que les médias relatent tous les jours. C’est à dire un glissement progressif avec ce que certains ont appelé l’«islamisation des esprits». Le préfet de Seine-Saint-Denis explique qu’il a perdu le contrôle des quartiers à cause des barbus. On a vu des médecins se faire frapper dans les hôpitaux par des islamistes. […] Le débat de la présidentielle, ce sera celui du choix entre l’islamisme et la République. Et je serais l’ultime défenseur de la République face à l’islamisme.
Vous combattez l’Islam, vous êtes dans la perspective d’une guerre de religions ?
On ne se comprend pas là. Cela n’a rien avoir avec la question religieuse. Ce n’est pas l’islam religieux que je combats, c’est l’islam politique. Ce n’est pas à la France de s’adapter à l’islam, c’est à l’islam de s’adapter à la République. Je suis sourcilleux sur la laïcité. Un rapport rédigé par dix inspecteurs généraux de l’éducation nationale vient de révéler que des auteurs et des périodes de l’histoire de France sont censurées pour maintenir un semblant de paix dans les classes. Les musulmans sont libres de pratiquer leur foi en toute liberté. Ils doivent respecter nos lois, nos traditions et la République."
Michel Janva (via Bafweb)
daugan
L’islam est une idéologie totalitaire politico-religieuse et la religion y est inséparable de la politique.Donc Mr de Villiers n’aura jamais la bonne solution dans ces conditions
Agnès
Il est 15 H 25. Si vous en avez la possibilité, écoutez Radio Notre Dame!!! C’est une plaidoirie 200 % pour l’islam … Je viens d’entendre (je cite en gros) : “attention, la situation de la femme en islam a longtemps été nettement meilleure que celle de la femme chrétienne” …………………..
Invité : Mgr Pierre BOZ pour son livre : “L’islam : Découverte et rencontre”
pierre
Depuis quelques jours, j’entends dire que si cela continue, dans 10 ans ou 15 ans, nous aurons un Président de la République musulman. Et là, que se passera-t-il au niveau de la soi-disant République ?
Je ne veux en aucun cas être raciste. Mais sans vouloir jouer les prophètes, le président ne fera-t-il pas changer la Constitution ?
Déjà que le Président du Parlement veut faire entrer la Turquie dans l’Europe malgré le “non” des français. C’est dire que de toute manière la France n’a plus qu’à se taire.
l'Omnivore Sobriquet
Il a raison néamoins de dénoncer sa ‘branche politique’ et de la contrer comme telle. C’est la position du politique républicain, et il n’est pas le seul, du tout, a l’adopter ni même à y être le précurseur…
Menacer de mort de façon publique toute personne qui voudrait quitter l’Islam pose problème, de façon toute républicaine, ‘de César’, à l’évidence. (et à gauche ils commencent à le formuler aussi…) Il reste que les musulmans le sont surtout aujourd’hui par filiation, le lien qui ne peut être défait (c’est faux, mais, justement, c’est vécu ainsi…), et qu’il ne peut être question de leur contester leur propre conception de leur ‘identité’ (mais quelle erreur sur le fond!)… et nos brav’s laïco-vigilants sont à considérer, également. Il faut bien s’en tenir au ‘code de la route’, pour le momment il y a déjà tant à regagner.
La solution revient à réclamer une part reconnue et installée de ‘religion locale’ ou ‘résultante culturelle’ dans la chose publique, c’est à dire bousculer la ligne laïcarde. Brandir la Croix il n’y a pas d’alternative, ses ennemis se distingueront d’eux-même, mais c’est trop pour ces élections-ci.
A la réflexion, Bernard Antony a peut-être raison de se mettre ‘en marge’ du FN : sans nuire frontalement à la candidature ‘de victoire’ de JMLP, il l’influe peut-être plus efficacement ainsi que ‘de l’intérieur’, plus libre et plus sonore, avec De Becktetch Daoudal etc… sans jeter mémé dans les orties non plus : il est vrai que le concept de partis politiques évolue, et la nuée d’activistes ou semi-activistes qui gravitent autour des socles d’appareils prennent de + en + d’importance, de valeur. Ce n’est plus en ‘verouillant les positions dans l’état-major’ qu’on évacue une question…. la question d’une nécessaire ‘catholicité’ de la France reviendra à la figure du candidat national (et populaire)…, par la fenêtre quand bien même ils auraient cadenassé la porte… Les temps changent.
Les gens n’en peuvent plus d’être pris pour des boîtes de conserves. Et ‘Ce qui se perd’ est immatériel pour une grande part, et ça se voit maintenant, trop évident. Sans parler des ‘bio-graines’, c’est à dire de la contraception…
Marc
Mgr Boz… Si c’est bien celui auquel je pense, il s’est fait jeter de la cure de Saint-Julien-le-Pauvre, église melchite grecque catholique, pour ne rien connaître des problèmes du Proche-Orient (exemple : il ne savait même pas qu’il est impossible à un citoyen, même chrétien, d’un pays arabe de se rendre en Israël sauf cas exceptionnels).
Agnès
@ Marc
C’est la première fois que j’entends parler de lui. Mais apparemment à RND il est fort apprécié. Le ton général de l’émission était : sous JPII c’était enfin l’ouverture de l’Eglise alors que maintenant …
Je précise que je suis un grande admiratrice de JPII mais le parti pris et la mauvaise foi (c’est le cas de le dire) de la journaliste m’ont mise hors de moi.
M.Leclerc
Je suis persuadé que PdV et les cadres du MPF ont la même analyse qu’Ayaan Hirsi Ali mais ils sentent que les esprits ne sont pas encore assez mûrs pour pouvoir le dire publiquement sans risquer les foudres de la justice …
Ayaan Hirsi Ali réaffirme que l’islam est le problème
Invitée de l’immonde socialo-bobo Laurent Ruquier, l’ex-députée néerlandaise d’origine somalienne n’a pas mâché ses mots face à la bien pensance du roquet de la bourgeoisie parisienne, et a réaffirmé son propos sur l’islam, rejetant l’illusion d’une soi disant “distinction” entre islam et islamisme
« Je suis devenue apostate : je ne crois plus en Dieu depuis les attentats du 11 septembre 2001. Aux yeux des fondamentalistes qui me menacent, cela justifie ma mise à mort. Ils me reprochent d’ « insulter » le Prophète, de dire que l’islam opprime les femmes, de « collaborer avec l’ennemi », c’est-à-dire les non-musulmans.
Journaliste : Vous avez quand même traité Mahomet de terroriste et de pervers… :
Le Prophète a demandé la main [d’une] petite fille à 6 ans et le mariage a été consommé quand elle a eu 9 ans : dans nos sociétés occidentales, c’est ce qu’on appelle un pédophile. Cela ne relève pas seulement de l’Histoire : aujourd’hui encore, des musulmans veulent épouser des petites filles en prenant exemple sur le Prophète, ce modèle de moralité. Il est légal d’épouser une petite fille de 9 ans en Iran. Au Pakistan, cela arrive tout le temps.
Diriez-vous que l’islam est une religion, une culture arriérée ?
Si vous le mesurez à l’aune des valeurs occidentales, oui, l’islam est arriéré. Prenez la place de l’individu par rapport à sa communauté, la place de la femme, la place de la connaissance. Cela relève des faits, pas de l’opinion.
Le problème pour vous, c’est l’islam plus que l’islamisme…
Oui. Le problème, c’est le Prophète et le Coran.
Il n’y a donc pas de cohabitation possible entre l’islam et l’Occident ?
C’est ce que je dis. (…) Je ne crois pas en un mouvement qui prétend libéraliser l’islam sans remettre en cause le Prophète et le Coran. C’est absurde.
Le multiculturalisme est désastreux. Hurlez à la discrimination et toutes les portes vous seront ouvertes ! Criez au racisme et vos adversaires se tairont ! Or, le multiculturalisme est une théorie inconsistante : si on veut laisser les communautés garder leurs traditions, que se passe-t-il dès lors que ces mêmes traditions s’exercent au détriment des femmes ou des homosexuels ? Pourtant, les partisans du multiculturalisme ne veulent pas le reconnaître. »
Via Resistancia
Pascal G.
J’ai du mal à être convaincu par l’idée, exprimée autant par P de V qu’au FN, que la laïcité et la République puissent faire barrage à l’Islam : cela revient à parler du prochain bal du capitaine alors que le paquebot coule.
La laîcité existe depuis 1905, et elle a surtout obtenu l’effacement du catholicisme de la vie publique, ainsi que le soutien et le renforcement de l’islam et une lutte sournoise contre les missionnaires catholiques dans nos colonies (pendant que les indigènes prient, ils nous laissent tranquilles, pensaient les officiels coloniaux laïcards de la IIIème).
Nos ex colonies se déversent chez nous, telles que nous les avons faites, dans une société vidée de sa religion fondatrice : la laîcité n’est qu’un mot face à l’islam, une sorte d’incantation à laquelle ne peuvent pas croire profondément, ni P d V, ni JM LP. Ils pensent ainsi rester dans un républicanisme convenu, afin d’échapper à une énième accusation, dans la mesure où ils dénoncent l’islam, en mettant en cause l’islamisme.
Cette prudence s’impose peut-être, mais elle masque le vrai débat : comment combattre une religion, une vision du monde, ou une idée en général, en ne lui opposant que l’interdit d’en parler publiquement, et non une formulation inverse et plus élaborée ?
Il faut sortir de cette auto censure et exposer aux français que l’islam est fondamentalement contraire dans ses principes aux fondements intellectuels, philosophiques, juridiques et anthropologiques et moraux du monde européen, parce que celui-ci est façonné par la religion chrétienne, héritière d’Athènes et de Rome. Que des minorités musulmanes peuvent vivre chez nous, sans regroupement familial, et sans démographie sur notre sol, mais qu’au delà cela conduit nécessairement au choc frontal.
Et cesser d’invoquer la République, appellation d’une forme juridique de constitutionnalité qui n”existe pas plus comme personne morale que la déesse Raison : face à l’islam, c’est du maraboutage politique.