Nous vous avions anoncé le projet de cette femme, Geneviève Beney, qui croyait pouvoir devenir prêtre en suivant un plagiat d’ordination dans la région lyonnaise.
Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, lui a adressé un communiqué dans lequel il lui demande de renoncer à cette idée. Il précise bien que cette femme "ne remplit aucune des conditions requises par l’Eglise catholique" et que "une telle cérémonie constituera sans équivoque un acte grave de rupture à l’égard de l’Eglise catholique".
Monseigneur Barbarin conclut en disant : "Ayons plutôt à coeur comme nous le demande l’Apôtre de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix" (Ephésiens 4,3).
Jean-Paul II disait aux évêques allemands en novembre 2001: ""L’Église n’a aucun pouvoir pour conférer la consécration sacerdotale aux femmes et tous les fidèles de l’Église sont obligés de se conformer sans discuter à cette décision" qui a "le caractère de l’infaillibilité liée au Magistère ordinaire et universel de l’Église… Nous devons soutenir ceux qui n’arrivent pas à comprendre ou accepter l’enseignement de l’Église, afin qu’ils puissent ouvrir leur coeur et leur intelligence au défi que la foi leur impose".
En marge de l’enseignement traditionnel de l’Eglise, deux citations :
Monseigneur Bercea (2001) : "Nous devons contempler Marie comme le modèle de la femme. Marie est plus proche de Dieu que les prêtres eux-mêmes. Elle a porté le Christ en son sein, et la maternité, qui est une qualité proprement féminine, représente un lien d’une extrême profondeur avec la création, une espèce de relation liturgique avec les desseins de Dieu. Si les femmes réussissent à comprendre leur importance, leur rôle sera décisif".
M Navaroo-Valls (2001), porte parole du Vatican : "L’éventualité de l’ordination de femmes est exclue par l’Eglise catholique, latine et orientale, comme par les Eglises orthodoxes qui maintiennent la succession apostolique. Poser la question en termes de droit est une erreur: personne n’a un droit à être ordonné prêtre, ni homme, ni femme. Ce n’est pas une question de droit, mais d’appel".