Lu sur le site du Puy du Fou :
"Le Puy du Fou a acquis, il y a quelques mois, une parcelle de terrain, dans le but d’y installer une nouveauté 2016 : un spectacle en salle complètement inédit dans sa forme et tout à fait original dans son concept.
Cette parcelle étant soupçonnée de contenir des restes archéologiques plus ou moins intéressants, le permis de construire a donc été soumis aux administrations compétentes. L’Etat envoya alors des archéologues expérimentés réaliser des sondages. Quelle ne fut pas notre surprise de les voir totalement pétrifiés devant une découverte extrêmement rare : un village du 14ème siècle enfoui sous terre !
Généralement, les villages médiévaux du 14ème ou 15ème siècle sont introuvables car enfouis sous les fondations des bourgs actuels. On trouve parfois des villages gaulois, mais ce sont des découvertes « classiques » de l’archéologie contemporaine ; le village du 14ème siècle, lui, est d’une rareté absolue. La direction artistique est tombée des nues : « Promis, nous n’y sommes pour rien ! Au Puy du Fou, tout est tellement authentique, on ne sait plus très bien démêler le vrai du faux… » a rétorqué Nicolas de Villiers, non sans humour. Cela apporte un crédit extraordinaire au voyage à travers l’Histoire qui est proposé aux visiteurs.
Fouillant, les archéologues ont deviné des maisons à étage, avec un petit barrage et des systèmes de drainage sous les maisons : signe d’un petit bourg prospère et d’un sol de qualité. Les maisons sont pavées avec du granit et, en cas d’inondation, l’eau peut s’écouler à travers ces pierres et rejoindre un barrage qui sert de retenue d’eau pour les Hommes et les animaux : signe d’une vie très active. Une ferme, avec maisons et bâtiments d’élevage, couvre les 2/3 du champ actuel, sur près de 2.5 hectares. Les restes de maisons les plus intéressants sont situés en dehors du périmètre où se construira dans quelques mois la salle du prochain spectacle. Nous allons ainsi pouvoir préserver ces restes archéologiques et les montrer dans plusieurs années aux visiteurs lorsque les fouilles seront achevées. (…)"