Jacques Trémolet de Villers s’interroge sur la photo officielle du Président :
"[J]e parle de sa main droite, disparue de la photo, envolée, enveloppée, oubliée, cachée, que sais-je ? En tout cas, invisible. […] Est-ce parce que Nicolas, qui a donné tant de gages, pendant la campagne, aux électeurs du Front national, veut, maintenant, signifier, que la droite, c’est fini ? Est-ce, de façon plus terrible, qu’il ne souhaite pas détenir la main de justice ? […]
Reste la gauche, assez banale, ni plate ouverte, ni poing fermé, ni vraiment demi-pliée. […] Mais la gauche, comme on le sait, c’est la main du cœur, celle de l’âme sensible. Où est passée l’âme raisonnable ? […]
«Chaque fois, depuis le général de Gaulle, la photo correspond à l’image que le chef de l’Etat entend donner de son mandat», nous dit Le Figaro du 23 mai. […] L’ouverture à gauche a été faite dès le début. C’est conforme à la photo. A droite, il n’y a plus d’espace. A qui donc Nicolas a-t-il passé la main ? […] La leçon politique, pour les années qui viennent est claire. Il manque, à Sakorzy, une droite. A bon entendeur, Salut !"