Le groupe japonais Toyal a finalement accepté de ne pas déplacer son usine… de quelques dizaines de kilomètres ! C’est pourtant ce qui était prévu et qui a déclenché la grève de la faim du député Lassalle… Selon Minute, le groupe japonais cherche désormais un site hors de France.
En outre, le président de Toyal a déclaré que son groupe n’avait jamais l’eu l’intention de déménager son site pyrénéen d’Accous. Masao Imasu a réaffirmé que le projet de nouveau développement à Lacq, auquel Toyal a finalement renoncé, tenait au caractère "dangereux" des technologies employées et à l’absence de structures d’urgence à Accous. Pour information, l’usine en question est une usine chimique et Toyal a cherché à la déplacer dans un lieu plus sécurisé… :
"Là bas, il faut presque une heure pour que des pompiers ou des médecins se rendent sur les lieux en cas d’explosion. A Lacq, tout était prévu. (…) Lacq est très proche d’Accous. Nous ne sommes pas allés en Allemagne, mais à 70 kilomètres de là !"
Martes in Deo
Comme quoi, la faim ne justifie pas les moyens!
L A
joli jeu de mots !
Ben il a fait un bon carême ! 40 jours de jeûne absolu, c’est pas mal ! mais commencer à se réalimenter le vendredi saint c’est une vraie faute de goût !
luc
Sans chercher à me faire des ennemis avec le sud-ouest , est-ce le climat qui fait croître des gens comme Douste-Blazy ou Lasalle ?…,à comparer avec les crétins des Alpes , par manque d’iode !
Michel Aumarre
Avec Lassale, c’est le degré zéro du parlementarisme. En effet, il se lance dans une campagne diéthétique et médiatique, faisant preuve de son incapacité politique. Et pour cause ! La stratégie du groupe Toyal obéit – fort heureusement – à d’autre impératifs qui sont économiques et pratiques. l’extension prévue à Lacq est un site SEVESO (mais LASSALE en a-t-il conscience ?), c’est-à-dire qu’il doit être adapté aux normes de sécurité particulièrement sévères. Or, le lieu retenu par LASSALE est inadapté. La grève de la fin ou comment faire fuir les investisseurs étrangers !!
EA
Le député voit midi à sa porte.
Il fait une grève de la fin pour son département. Obtient gain de cause par le chantage. Mais il ne résoud pas le problème des délocalisations et la concurrence déloyale que l’OMC impose à la France via Bruxelles.
Il doit faire partie des 93% de députés qui ont voté oui au référendum en Congrès. Incapable de voir plus loin que son pré carré pyrénnéen