Lu sur Human Vox :
Les témoignages des Gilets jaunes disent leurs souffrances. Ils se battent pour leurs maris, leurs femmes, leurs enfants, leurs parents âgés. Ils parlent de leurs familles, ultimes refuges des solidarités.
Face à eux, le gouvernement répète à l’envie qu’il a un cap et des mesures. Il répond avec les mots d’un techno, comme un « monstre froid ». Mais jamais il ne s’adresse à elles, jamais il n’a un mot pour dire simplement « nous allons aider les familles ».
Et pour cause, il n’y a pas de ministre de la Famille ! La société est en crise, et pas un ministre n’a la responsabilité de travailler, d’écouter, d’agir et de défendre les familles qui sont, excusez du peu, 18 millions !
La politique du chef de l’Etat et de son gouvernement illustre de façon éclatante ce constat de l’universitaire américain Mark Lilla. Démocrate, il écrit dans son dernier essai sur les raisons de la défaite d’Hillary Clinton à l’élection présidentielle, « La gauche identitaire, l’Amérique en miettes », que la gauche américaine a abandonné le bien commun pour se consacrer aux minorités. Il constate que si les Démocrates s’adressent uniquement à ces dernières qui représentent quelques pourcents de l’électorat, en revanche, ils n’ont rien à dire à des franges entières de la population. Il parle d’abandon qui divise la société.
En France, pour illustrer notre propos, il n’y a qu’à regarder l’activisme de la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, dont on pourrait imaginer qu’elle ait endossé le gilet familial – parce qu’une femme et un homme ensemble, sur un pied d’égalité, avec des enfants, constituant un foyer, cela ne se désigne-t-il pas en français par le mot de « famille » ? Omniprésente dans les médias, que dit-elle ? Elle appelle uniquement à la mobilisation pour les minorités sexuelles, les derniers damnés de l’histoire. Quant aux familles, parce qu’elles sont « traditionnelles » – comme si c’était seulement une question de « tradition » -, elle n’a jamais un mot pour elles. Aveuglée par l’idéologie de l’individu soit disant autonome, elle voue aux gémonies les autres – dépassées, ringardes, « lamentables » comme le disait d’elles Hillary Clinton.
Aujourd’hui, la famille, à la fois lieu de dignité, d’apprentissage de la fraternité et de la solidarité, corps intermédiaire et « très petite entreprise », est en première ligne pour amortir la crise sociale et économique. Quand est-ce que le gouvernement en prendra conscience et mènera une politique volontariste pour la soutenir ?
Aider les familles, c’est répondre, en grande partie, aux revendications des Gilets jeunes.
Elda
QUAND ??? Mais jamais ! inutile de rêver. Il y a une volonté délibérée de DETRUIRE la famille ! Le vote de la loi inepte sur le “mariage pour tous”, ignorant les centaines de milliers de Français qui, notamment dans les “Manifs pour Tous” ont souhaité montrer leur attachement au modèle familial tel qu’il existe depuis le début de l’humanité, témoigne de cette volonté forcenée de détruire cette cellule constituée par un homme, une femme et leurs enfants. C’est tout. Il n’y a rien à attendre de ces idéologues.
DUPORT
Exactement !
Jacques de la Villéon
Merci pour ce “post” qui, comme beaucoup d’autres de SB, correspond si bien à mes impressions du moment. Je m’apprête à mettre un Gilet Jaune (pour le première fois) samedi prochain, et à aller partager mon opinion sur les rond-points :
1/ si le pouvoir d’achat est un problème vital pour beaucoup (c’est quand même bien étonnant qu’un salaire modeste permettait autrefois à une famille de vivre dignement, et aujourd’hui deux salaires le permettent difficilement), il faut, me semble-t-il, élargir le problème : c’est la précarisation, la perte d’autonomie d’une bonne partie de la population qu’il faut corriger, et pour cela agir dans plusieurs directions : bien sûr baisser les charges, mais aussi une politique de sécurisation des familles (valoriser le mariage et réduire le divorce, aides familiales, logement et surtout climat politique en leur faveur : j’ai retenu que les crises sociales, licenciements et autres, se résolvent mieux en Italie où les familles sont restées plus solides).
2/ redonner au pays des marges de manœuvre, d’abord en se libérant de la dictature financière (endettement de l’Etat, fonctionnement des entreprises, capitaux apatrides et anonymes, système bancaire, etc) et en favorisant nos emplois qui produisent de la richesse (un minimum de protectionnisme! Que cesse le dépeçage de nos entreprises).
Mais nos politiques, englués dans la « religion concurrence » et prisonniers de l’UE, en sont-ils capables ?
Un détail exemplaire : le contrôle technique « durci », cette aberration de fonctionnaires de l’UE, est seulement reporté, car la France DOIT le mettre en œuvre. Ma camionnette, dont j’ai besoin pour mon activité, passe bien le CT pour les points de sécurité et de pollution, mais les points de rouille « traversante » de la carrosserie ne lui permettront plus de le passer. Combien de français, comme moi, seraient obliger d’acheter un nouveau véhicule !
Gilles Tournier
À la question posée en entête, la réponse est simplissime : jamais !
Tous les systèmes totalitaires bâtis sur l’idéologie maçonnique rêvent de soustraire l’enfant à l’éducation de ses parents. En complément de l’école obligatoire pour les bambins, déresponsabilisons les parents, bannissons les mamans et les papas, dénaturons le mariage, minons l’autorité, supprimons toute morale et détruisons, in fine, la famille. Voilà le plan car l’anti-modèle sataniste éprouve une haine indicible pour la Sainte Famille.
Prout
Je vous donne la réponse : jamais
DUPORT
Mais le but étant de détruire la famille il ne peut pas y avoir de ministre de la famille
Aider les familles c’est favoriser la démographie !
Si l’on veut réaliser un génocide du peuple c’est la dernière chose à faire…