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Culture de mort : Avortement

Quand il s’agit de lutter contre le tabac, tout à coup la femme porte un enfant

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le 9 février dernier, le Parlement fédéral belge a voté une proposition de loi visant à « permettre la reconnaissance de la filiation paternelle hors mariage dès le début de la grossesse ». Ainsi, « la reconnaissance d’un enfant conçu peut avoir lieu à tout moment de la grossesse sur la base d’une attestation de grossesse réalisée par un médecin ou par une sage-femme ».

Evidemment, ce que l’on remarque tout de suite est l’emploi du mot « enfant », quand il s’agit d’un fœtus, et même d’un embryon, puisque le texte s’applique « dès le début de la grossesse ». Quant au ministre de la Justice, il prévoit de supprimer le délai légal de « reconnaissance d’un enfant mort-né », actuellement fixé à six mois de grossesse… Donc on pourrait reconnaître des « enfants morts-nés » au stade de l’embryon…

La chose n’est pas passée inaperçue des lobbies de la culture de mort, et le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CCFB) hurle que ces « tentatives de donner un statut à l’embryon et au fœtus » sont des « attaques de plus en plus directes » à l’avortement. D’autant plus directes qu’elles sont semble-t-il involontaires, dans ce pays où l’avortement est aussi tabou que chez nous.

Cela révèle surtout l’immense hypocrisie de celles qui prétendent faire ce qu’elles veulent de leur corps, et de ceux qui ne voient dans l’embryon qu’un amas de cellules.

Car quand il s’agit, par exemple, de lutter contre le tabac, tout à coup la femme porte un enfant…"

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5 commentaires

  1. Fumer pendant la grossesse nuit à la santé de votre enfant, mais ne garantit pas la mort de ce dernier. Choisissez l’avortement (pardon, l’IVG), c’est plus sûr!

  2. Le mensonge essentiel est de prétendre que l’embryon (ou le foetus) fait partie du corps de la mère. Il s’agit d’une double négation, celle de l’enfant, mais aussi celle du père! Ce sont ces deux mensonges qui devraient être combattu en dehors même de toute autre considération.

  3. Il n’y a aucun problème et on est trop droit sur ce blog pour avoir bien compris.
    Si on fait le parallèle avec l’idéologie du genre, qui me dicte que je suis un homme ou une femme selon ce que je décide d’être, de la même façon, la “chose” que je porte dans mon ventre sera un amas de cellule ou mon enfant.
    Pour tous ces gens là, l’essence des choses n’existe pas en tant que telle, c’est le regard que je leur porte que les fait exister et leur donne (ou non) une identité.
    Par conséquent, on fait bien de prévenir une femme enceinte qui désire son enfant qu’elle nuit au bébé en fumant. Si elle ne désire pas l’enfant, alors il n’y a pas d’enfant, et donc elle peut fumer et même se débarrasser de ces cellules importunes.

  4. Allo
    Y a t-il des juristes en France ????

  5. Le règne du mensonge et de l’hypocrisie…
    AUCUNE FEMME AU MONDE n’a jamais avorté qu’avec la CERTITUDE ABSOLUE que c’est bien un enfant ! Un être distinct d’elle avec un ADN propre et qui va se développer inéluctablement.
    Pour cela elle surveille, contrôle, voit le gynécologue, fait un test de grossesse, au besoin en refait un 2ème pour contrôler, confirme pas une prise de sang puis par échographie.
    Bref ! Une fois qu’elle est ABSOLUMENT CERTAINE que ce n’est pas un kyste, une grossesse nerveuse, un simple trouble, un peu d’embonpoint ou que sais je encore, elle songe à l’avortement.
    La démarche de se faire avorter implique d’avoir acquis la CERTITUDE ABSOLUE de la présence d’un enfant.
    S’il y avait le moindre doute que ce soit un enfant, elle attendrait de voir…
    Si vous n’êtes pas certain d’avoir une appendicite, ou une tumeur maligne ou… Vous attendez de voir avant de vous faire opérer… Personne n’aime l’opération et si on le peut on repousse…
    Et le corps médical… Pouvez-vous me présenter UN SEUL médecin qui aurait pratiqué un avortement « pour voir » ? Qui aurait planifié un avortement sans CERTITUDE de la présence d’un enfant ?
    Quelle femme dans le monde est sortie d’un avortement en disant « le médecin a pu contrôler, il n’y avait rien » ?
    La préméditation ne fait aucun doute.

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