Lu dans les 4 Vérités:
Daniel de Montplaisir est un historien rigoureux, doublé d’un talentueux conteur. Après un passionnant « Quand le lys terrassait la rose » sur les relations franco-anglaises depuis sept siècles, il vient de publier un non moins passionnant récit sur mille ans de relations franco-allemandes. Il est assez remarquable que le récit s’arrête à la veille de la guerre de 1870 et de cette longue guerre entrecoupée de fragiles armistices qui finira (momentanément ?) en 1945. C’est que l’auteur est plus admiratif de la tranquille affirmation de soi par la nation capétienne que du nationalisme cocardier qui naquit à la Révolution, jeta le chaos en Europe avec Bonaparte, et multiplia les erreurs (souvent doublées d’héroïsme) sous la IIIe République.
VIVANT
Les guerres franco-allemandes sont désormais relancées. Les allemands (logique d’empire) actuels furent bercés dans une idéologie de culpabilisation qui se transforme aujourd’hui en volonté de dissolution. Par contre les français (royauté) veulent maintenir leur identité culturelle et civilisationnelle quasi bi-millénaire et refusent cette dissolution promue par les allemands. Le clash est en cours, en marche inéluctable. Il n’y a jamais eu de couple franco-allemand, c’est un narratif unilatéral français qui n’est qu’une illusion romantique française.
sivolc
Pour surprenante qu’elle soit cette opposition enracinement (F) dissolution (D) sonne juste. A nous de tenir bon !