A défaut d'être plus libres que nous, les Anglais ont au moins la fierté de leur patrimoine et de leur histoire nationale. Yves Daoudal nous apprend que les pièces qui seront frappées au Royaume Uni en 2016 honoreront leurs grands hommes et évènements historiques : Shaekespeare, Beatrix Potter, le grand incendie de Londres et la bataille de Hastings.
Quant à nous, pauvres malheureux, l'avers de nos pièces célèbre Marianne, cette fille facile, la Semeuse (qui sème quoi, à part la zizanie ou du vent ?) ou l'arbre dit "de la liberté".
Quand la république décide de frapper des pièces commémoratives, nous avons droit au 50e anniversaire du traité de Rome, la Présidence française du Conseil de l'Union européenne, le 10e anniversaire de l'Union économique et monétaire, le 30e anniversaire de la fête de la musique, ou la Journée mondiale contre le Sida.
Quelques unes de ces pièces seulement, frappées ces dernières années, présentent un intérêt directement historique pour la France, comme le 225e anniversaire de la Fête de la Fédération, le 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale, le 70e anniversaire du Débarquement en Normandie ou le 70e anniversaire de l'appel du 18 juin.
On en conclut ce que nous savons déjà, que la France est née en 1789, qu'avant elle n'a eu ni histoire ni monnaie, qu'elle n'a de grands hommes que Charles De Gaulle, qu'elle a grandi grâce à la Seconde guerre mondiale et atteint sa pleine maturité par et pour l'Union européenne.
A quand la pièce commémorative pour notre premier million de migrants ou de chômeurs ?