Partager cet article

Homosexualité : revendication du lobby gay

Quand les chefs du PS étaient contre la dénaturation du mariage

A lire dans Direct Matin :

"Le 3 novembre 1998 à l’Assemblée Nationale, en plein débat sur le
PACS, la garde des Sceaux du gouvernement Jospin qui soutient le projet,
fait cependant part de son hostilité à l'adoption par les couples homosexuels. Elisabeth Guigou disait alors : « Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ?
Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne
peut ni ignorer, ni abolir la différence entre les sexes.  […] Je veux
être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute
personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus
grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant. […]
 ».

Six ans plus tard, le 17 mars 2004, une tribune dans le Monde
intitulée « Manifeste pour l’égalité des droits » appelle les maires à
« célébrer des unions entre personnes de même sexe ». Ce texte lance pour de bon le débat dans les couloirs du 10 rue de Solférino et donne naissance aux premières divisions autour de la question. Dominique Strauss-Kahn est alors à la tête du mouvement favorable à la légalisation du mariage gay.

Le premier à exprimer sa désapprobation n'est autre que Lionel Jospin. En mai 2004, l’ex-premier Ministre plantait le décor à sa façon. « On peut réprouver et combattre l'homophobie tout en n'étant pas favorable au mariage homosexuel »,
dit-il au cours d’un entretien au Journal du dimanche. Une position
accordée à celle de son épouse, la philosophe Sylviane Agacinsky. Trois
ans plus tard, cette dernière publiait dans Le Monde une tribune dans
laquelle elle analysait avec circonspection le remplacement de la
dualité homme / femme par la dualité homosexuel / hétérosexuel. 

« L’égalité des droits, qui est un principe fondamental, n’est pas
l’uniformité des droits 
», écrivait alors l’ancien député de
Loire-Atlantique [Jean-Marc Ayrault] dans Tribunes Socialistes. "On ne redéfinit pas le droit familial, les rapports entre parents et enfants, comme on baisse un taux de TVA.
[…] Rien n'est pire que de légiférer dans la précipitation et sous
l'influence médiatique
" précise le futur Premier ministre. […]

En 2006, […] Ségolène Royal, la future candidate du PS à l’Elysée,
reste réservée face à la perspective d'une loi accordant le feu vert aux
mariages gay. « La famille, c’est un père et une mère », affirme-t-elle dans une interview donnée le 23 février 2006 au Parisien/Aujourd’hui en France. […]"

Partager cet article

2 commentaires

  1. Les apostats ont une grande aptitude au reniement même de leur propre passé. Que notre Sainte mère Marie nous garde sous son manteau car le temps du devoilement des ennemis de Dieu est là.

  2. Il y a plus d’espoir de ce côté-là que du côté de ceux qui réclament avant d’avoir livré bataille une frileuse et ponce pilatesque objection de conscience qu’il serait de toute manière toujours temps de mettre en oeuvre si par malheur nous devions perdre, ce qui est loin d’être fait.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services