Pendant que Nicolas Sarkozy continue l’action de repentance de la France à l’égard des harkis, le chef d’un groupe de rescapés laotiens, ayant aidé les Américains à combattre le communisme, n’attend plus rien des Etats-Unis. L’abandon dans lequel ils se trouvent lui fait dire :
"Autant que les Américains aient le courage de mettre un point final à l’histoire de la guerre du Vietnam en nous envoyant une bombe pour nous ensevelir définitivement."
Ceux qui n’ont pas été déportés, qui n’ont pas été massacrés, ou qui n’ont pas choisi le camp adverse, continuent aujourd’hui leur combat, seuls et abandonnés.