Voici l’essentiel de l’analyse pertinente d’un lecteur :
L’alliance entre le marxisme (athée) et l’islamisme (théocrate) n’est pas si contre nature que cela. Lorsqu’on relit très attentivement le document "Instruction sur quelques aspects de la Théologie de la libération" de la congrégation pour la doctrine de la foi, on ne peut être que frappé par les points communs existant entre certaines formes les plus extrêmes de la théologie de la libération et les courants les plus violents de l’Islam :
– on change la source du mal : non plus le péché comme source du mal mais le pouvoir en place (pour les islamistes : l’occident devient le Grand Satan)
– on change le but de la religion : non plus la lutte contre le péché mais la lutte contre ce pouvoir
– toute violence contre ce pouvoir devient ainsi la volonté de Dieu et un devoir du croyant (pour les islamistes : le djihad)
– on change le but de la religion : non plus la lutte contre le péché mais la lutte contre ce pouvoir
– toute violence contre ce pouvoir devient ainsi la volonté de Dieu et un devoir du croyant (pour les islamistes : le djihad)
On a ainsi vu, dans les années 70, se développer dans tout le tiers monde (ainsi qu’en Occident) et pour les mêmes raisons (pauvreté, pouvoirs violents et corrompus), une récupération d’essence marxiste de la religion accouchant, dans les pays chrétiens, à la théologie de la libération, et au salafisme et au wahhabisme dans les pays musulmans.
Au fond, la faucille a la forme d’un croissant…
Michel Janva qui remercie le lecteur qui se reconnaîtra