Lors de l’université du MNR qui s’est tenue les 30 et 31 août dernier à Ferrières, Sylvain Gliozzo, membre du bureau national, a traité de l’identité européenne dans un discours où il a abordé l’héritage chrétien contre lequel Jacques Chirac s’est tant battu avec succès pour qu’il n’apparaisse pas dans le projet de constitution. Extraits :
"En préambule des textes, la référence actuelle aux "héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe" n’a rien de spécifiquement européen. C’est une formule universelle vide de sens. L’identité européenne n’est pas une identité universelle. Elle a des caractères spécifiques que les Européens assument et veulent défendre.
Il faut revenir à nos racines grecque et latine mais aussi celte, germanique, scandinave et slave. Et bien sûr à la chrétienté. Et que l’on ne se méprenne pas sur le mot chrétien, c’est le concept de laïcité chrétienne dont il s’agit. On est euro-chrétien non pas de confession mais de culture parce que le christianisme est historiquement fondateur de la culture et de l’identité européennes bref de la civilisation occidentale.
Doit-on rappeler que les sommets inégalés de la création artistique offerts à l’humanité tout entière sont à la gloire de la chrétienté et que ces miracles tant en architecture, en peinture, en sculpture ou en musique sont le fruit de notre génie européen? Citez-moi d’autres sommets dédiés à d’autres religions (…)
Ignorer la chrétienté dans nos textes fondamentaux relève de la forfaiture (…)."