On croit parfois que le Québec, avec sa vieille imprégnation religieuse et sa son drapeau fleurdelisé, est un pays de cocagne pour les catholiques francophones (tel l’atypique Maurice G. Dantec, qui s’y est exilé). La "Belle Province" est en fait tombée de très haut, très vite, depuis la soi-disant "Révolution tranquille" des années 1960. Et la chute se poursuit.
Le site pro-vie canadien LifeSite nous apprend que cet été, les parlementaires québecois ont adopté une loi qui supprime l’éducation religieuse traditionnelle dans les écoles publiques – pour la remplacer par un cours optionnel sur l’éthique aconfessionnelle et le patrimoine religieux.
Cette mesure a été adoptée malgré la protestation des évêques, et une campagne qui avait rassemblé 60.000 signatures.
Pour se rendre compte de la vitesse à laquelle l’école au Québec a été déchristianisée, il faut rappeler que cette dernière était par nature religieuse jusqu’à la Loi sur l’Instruction publique de 1997-1998, quand l’identité confessionnelle des écoles publiques a été remplacée par une identité linguistique. Une instruction religieuse avait alors été maintenue, mais cela n’aura pas été pour longtemps.