Robert Ménard défend la liberté de l'Eglise et la famille :
"[…] Reste la dernière banderille plantée dans le dos de l’Eglise : « En quoi deux hommes ou deux femmes seraient moins capables qu’un homme et une femme d’éduquer des enfants ? » Là, j’ai le vague sentiment qu’on me prend pour un imbécile. Comme s’il s’agissait de cela ! Comme s’il s’agissait de capacité individuelle à éduquer ! Non, il est question de l’impérieuse nécessité pour un enfant de disposer d’un père et d’une mère, comme il est, que je sache, toujours besoin d’un homme et d’une femme pour faire un enfant. Mais que pèse l’intérêt d’un enfant face à la tyrannie du droit des adultes à assouvir leurs désirs, tous leurs désirs ?
Au fond, on est pour le mariage et l’adoption homos parce que c’est dans l’air du temps, parce qu’on ne veut pas être taxé de ringard, parce que c’est mainstream. Quand j’étais jeune, on disait qu’il fallait « être dans le vent ». Comme une feuille morte."