C’est le titre du dernier numéro de Permanences (sommaire détaillé). Nicole Buron développe dans l’éditorial (repris sur E-Deo) la thèse suivante :
La politique est l’art du meilleur possible ; avec pour conséquence jusqu’à une époque pas si lointaine, la possibilité pour les laïcs catholiques de considérer, en conscience, qu’il était possible de choisir le moindre mal à défaut du plus grand bien, dans la mesure où l’Etat et ses institutions respectaient dans ses grandes lignes le droit naturel […].
Ce n’est plus le cas à présent ! Le relativisme philosophique et moral, déferlant depuis mai 68, a submergé nos institutions et le fonctionnement de la vie politique, et par le fait même placé les catholiques français en état de dissidence.
Le numéro propose également un utile passage du programme et des déclarations des candidats au tamis des points non négociables – à lire en complément de celui que nous proposons* dans notre colonne de gauche.
* L’article de Permanences fait notamment plus de cas que nous de déclarations ambiguës de M. Le Pen sur l’euthanasie, mais ne les contrebalance pas par une référence au programme du candidat (ici, N°6); et indique de manière erronnée que le programme officiel de M. de Villiers ne comporte pas de mesures pro-vie "concrètes" (ici, mesures 121 et suivantes).
Add 19h10 : l’auteur de l’article nous précise dans un mel :
"[J]e tenais à vous signaler que les mesures concrètes de Villiers, notamment sur le droit à la vie, ont été très récemment publiées et que l’article a été écrit avant cette publication. […]. Et ce n’est que pour cette raison qu’elles ne sont pas mentionnées dans l’article."