Analyse de Philippe Randa sur la dédiabolisation du FN :
« Rassemblement » dédiabolise-t-il davantage que « Front » ?
"Ce mot de « dédiabolisation » est une imposture qui légitime le fait que le FN soit ou ait été effectivement diabolique : quel adhérent, militant ou électeur de celui-ci a-t-il jamais pensé servir le Diable ou ses œuvres ?
En revanche, il est plus certain que le Front national a toujours pâtit d’un déficit de crédibilité : ce n’est pas ce que ses responsables d’antan (et Jean-Marie Le Pen en tête) disaient ou proposaient qui n’a pas convaincu une majorité de Français, c’est bien plutôt leur capacité à gouverner… et trop souvent aussi à sembler se complaire dans la nostalgie d’époques révolues, sorte de paradis perdu, mal défini d’ailleurs et trop souvent fantasmés ; ses adversaires politiques ont toujours martelé qu’il fallait croire en un avenir meilleur et ils ont davantage séduit…
Enfin, la dernière élection présidentielle a été particulièrement révélatrice de ce déficit de crédibilité : axer quasi-exclusivement son programme en affirmant qu’abandonner l’euro serait le remède miracle à tous les maux des Français, puis freiner des quatre fers dans les derniers temps de la campagne parce que, à l’évidence, cela ne convainquait personne, ne pouvait aboutir qu’au score décevant de Marine Le Pen au second tour.
Plus grave encore est de l’avoir vu danser et boire du champagne le soir de sa défaite ; beaucoup en auront été choqué à juste titre : avait-elle vraiment conscience de l’enjeu ont pu se demander ces millions de Français qui l’avaient soutenu et avaient voté pour elle ? Cela n’est sans doute pas étranger à sa baisse de popularité actuelle."
On pourra également se reporter à cet article de Polémia retraçant l'histoire de la diabolisation des idées nationales :
"La « diabolisation » est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs.
Dans sa quête éperdue de dédiabolisation, Marine Le Pen a choisi d’abandonner le nom de Front National au profit de celui de Rassemblement national. Peine perdue, les canons médiatiques de la diabolisation n’ont cessé de tonner depuis. Un dérisoire incident de sortie de boite de nuit a été monté en épingle par les médias. Et Davy Rodriguez, un jeune assistant (venu du Front de gauche !) de Marine Le Pen, lynché – et lâché – au nom de la bien-pensance « anti-raciste ».
Quant au nom de Rassemblement national, il a fait immédiatement l’objet d’un double procès en incompétence (la dénomination ne serait pas libre) et en sorcellerie. Rassemblement national, dîtes vous ? Cela rappelle fâcheusement le rassemblement national populaire du collaborationniste (ex-socialiste) Déat ! Comme si le PPE (parti populaire européen) pouvait rappeler le PPF (parti populaire français) du collaborationniste (ex-communiste) Doriot. Sans parler du parti socialiste – abréviation, n’est-il pas ? – de parti national socialiste ! Sans oublier le slogan « En marche » utilisé par Vichy ! Ouh, ouh, les gars on vous met au courant ? La seconde guerre mondiale est finie depuis 73 ans ! (…)
La vérité c’est que ce n’est pas le diabolisé qui est responsable de la diabolisation, c’est le diabolisateur. Le diabolisateur qui matraque l’opinion à partir d’un petit fait – oserons nous dire d’un détail ? – monté en mayonnaise. Curieux qu’après 20 ans de vie politique Marine Le Pen ne semble toujours pas avoir compris !
Voilà pourquoi pour éclairer les vrais enjeux Polémia a décidé de republier cette petite histoire de la diabolisation contemporaine. Une histoire qui commence par l’éblouissant discours de Birmingham d’Enoch Powell dont on commémorera le cinquantième anniversaire le 20 avril 1968."
Exupéry
Le FN a été diabolisé, AUSSI, parce qu’il dénonçait un péril futur, et que nos contemporains sont devenus incapables d’envisager un avenir comportant un drame possible ; c’est plus qu’une incapacité, c’est une véritable allergie, fruit de l’exacerbation du “principe du plaisir” (que Freud lui-même exigeait de dépasser).
Même la plupart des catholiques ne croient plus à l’Enfer…
La manière la plus stupide de croire se “protéger” du diable est de prétendre que celui qui dénonce le danger qu’il représente pour le futur, est le seul démon véritable, mais, dans l’ici et maintenant !
Antoine
Pierre Sautarel
laissons la parole à @FrDesouche il y a quelques jours :
Pierre Sautarel a retweeté Jean-Yves Le Gallou
Faut arrêter avec ces réflexions slogans.. Certains sujets diabolisent aux yeux de l’opinion , certains qu’à ceux des journalistes. Vouloir se dé diaboliser aux yeux de l’opion c’est B A Ba quand on fait de la politique
patphil
la diabolisation du RN: le premier à dénigrer le parti et sa cheffe, c’est paradoxalement le père!
scat
“Sans parler du parti socialiste – abréviation, n’est-il pas ? – de parti national socialiste ”
du parti SOCIALISTE NATIONAL, pas national socialiste !!
ça commence un peu à bien faire de lire sans arrêt ses erreurs en ce moment…..
scat
patphil c’est quoi sa “cheffe” ???
une femme – chef c’est un “chef”. Et s’il y a un féminin à chef c’sest cheftaine, pas “cheffe”, mot inexistant et inutile
scat
patphil, JMLP ne dénigre le nouveau FN qu’à JUSTE TITRE, donc pas du tout pour les mêmes raisons que les adversaires habituels du FN.
en clair JMLP dit la vérité : ses critiques sont justes et dénoncent ses dérives, alors que les anti-FN habituels, eux, MENTENT. Ce n’est de la part de JMLP EN RIEN une “diabolisation”, ni du FN, ni du RN (RN que JMLP avait lancé en 1986!!) !!!
TFP
“sa cheffe”…. Faudrait quand penser à parler français…. hein patphil
Joelle
patphil qui ose parler de “cheffe” et écrire lamentablement que la vieillesse de Le Pen serait un naufrage (parole stupide de De Gaulle d’ailleurs -en rien une parole d’Evangile), ferait mieux d’écrire en bon français et de considérer la poutre dans son œil plutôt de voir la paille chez les autres
Le Pen lui, sait parler en bon français !!!!
rené
sa cheffe, sa cheffe
Pouvez-pas parler français oui ??? en plus on devrait dire cheftaine, le vrai féminin de chef !!