Declan Ganley a perdu son pari et ne réalise pas d'entrée en masse au parlement européen d'élus Libertas. Un seul de candidat a été élu sur l'ensembles des ses 532 candidats : il s'agit de Philippe de Villiers (MPF)… Declan Ganley lui-même serait battu en Irlande. Ce dernier ayant promis de démissionner de la présidence de Libertas en cas de non élection, l'avenir de ce parti pan-européen semble donc incertain.
D'autant plus incertain qu'il semble difficile de poursuivre un combat politique au niveau national sous les couleurs d'un parti désormais européen. Ainsi, les mise en garde de certains anciens alliés de Philippe de Villiers trouvent aujourd'hui, certes dans un contexte de défaite électorale, une certaine pertinence :
"Eudémocrats et Libertas, c’est le même monde, celui des réformistes européens qui sont eux aussi installés à Bruxelles, vivent des subsides de Bruxelles, ou d’autres, et qui s’en trouvent fort bien : c’est ainsi que l’on finit par faire campagne pour « un autre traité européen » (Dupont-Aignan), ou pour la défense du fromage et du vin rosé (Villiers)" [Paul-Marie Coûteaux, le 22 mai]
Mais cela ne veut pas pour autant dire que le MPF n'a plus d'avenir en France. La façon dont Philippe de Villiers, fort de son succès dans l'Ouest et en particulier en Vendée, va gérer son positionnement vis-à-vis de l'UMP et surtout de Sarkozy sera sans doute déterminant. A force de faire durer un jeu d'équilibriste entre rupture et soutien à la majorité présidentielle, les électeurs pourraient se lasser… Et c'est déjà ce qu'ils ont commencé à faire le 7 juin….
Olivier M
C’est assez clair. Villiers est finalement un homme local, fort en Vendée, mais qu’en Vendée. Cela lui laisse finalement peu d’espoir pour un rôle national crédible.
Ce qui n’est pas le cas du FN, enraciné un peu partout et fort d’un soutien populaire beaucoup plus large et porteur.
bébert
Certes, mais P2V est un homme politique intelligent, et qui a une analyse juste de la situation
le problème, c’est qu’il se laisse ensuite entrainer par son entourage dans des stratégies suicidaires
piero
P2V est connu pour son spectacle du puy du fou.
Pour le reste, ce n’est qu’un positionnement de vassalité.
Qu’il retourne dans ces terres en lançant des expériences avec le Bénin.
Bertrand
Villiers lui au moins a prouver sur le terrain ce qu’il vallait et clairement expliquer ce qu’il pensait et surtout appliquer ce qu’il dit!
Je crois que l’on ne peut pas en dire autant de n’importe quel élu du Front!!!
Nous Français nous ne sommes jamais content de ce que nous avons, réjouissons nous d’avoir un vrai homme de droite au parlement européen(ni UMP, ni front)et ça ennerve beaucoup car bon nombre aimerait l’avoir avec lui, mais vous n’avez qu’à aller vers lui!!!
Merci pour votre juste combat Mr de Villiers
PG
@ Bertrand
Vous parlez sans savoir.
Les BOMPARD élus FN au départ, ont réussi dans leur ville. Ils ont quitté le FN ensuite.
A TOULON, Jean-Marie LE CHEVALLIER a rénové le centre ville et désendetté la ville qui avait été déclarée en faillite. Sans l’alliance UMP -PS contre lui, et de multiples plaintes pénales du préfet de gauche envoyé pour le démolir, et dont il a été entièrement blanchi, plus une campagne de harcèlement médiatique des deux quotidiens régionaux, il aurait été réélu. Idem à Chauffailles, ou à Marignanne, dont les maires ont réussi et ont quitté le FN, etc…
La vérité est simple : le FN ne peut arriver à faire sauter le verrou UMP -PS que quand les ville sont en faillite, ou dans une situation catastrophique, à l’occasion de triangulaires. Les maires FN remettent les choses en place. Ensuite, on fait tout pour les faire plier, quitter le FN, ou on les fait battre.
C’est l’obstacle que devra affronter le FN à Henin-Beaumont.
A noter qu’à TOULON, le successeur UMP de Jean-Marie Le Chevallier, l’UMP Hunert FALCO, déclara qq jours après son élection : ”les finances de la ville sont saines”. Ce qui lui a permis de réendetter la ville depuis.
Il faut cesser de répéter ce qu’écrit Le Figaro, et que dit P de V. pour se donner une posture anti FN. Même si lui aussi a réussi dans la gestion de son département, l’un des plus subventionnés de France par l’Etat sous les gouvernements de droite, en investissements structurels.
Arthuys, en Mayenne a fait mieux que P. de Villiers, qui se vante tjrs de l’emploi en Vendée : le taux de chômage est le plus bas de France.
trahoir
“un vrai homme de droite au parlement européen(ni UMP, ni front)”
Je n’ai pas bien compris la pharse de Bertrand…
francois
PG, le problème, c’est que c’est Jean-Marie Le Pen qui a systématiquement mis des batons dans les roues de ceux qui ont été élus sur le plan local !
Louis
Merci M de Villiers pour votre combat.
Les alliances, décidément, ne vous réussissent pas. Oublions LIBERTAS.
Repartons sur la base du MPF. Redéfinissons clairement l’idéologie du souverainisme pour mieux connaître ce qui nous rassemble ou ce qui nous sépare du FN. Travaillons sur un projet simple et crédible en propositions et non en oppositions.
Hebe
Pour moi, c’est le FN, malgré tout. Ce parti me plaisait plus lorsqu’il était plus radical, il devient un peu mou, pour plaire, et je pense que c’est une erreur. Il est pour le moment la seule -faible certes- force crédible face à toute la politique pro-bruxelloise française. Villiers est un épouvantail, qui ne sera crédible que lorsqu’il vivra en accord avec son (bon) discours.Pour l’instant, il est une pierre dans le jardin de la liberté car il fini toujours par lâcher prise face à l’UMP. Le Pen, j’ai encore confiance en lui. Il ne trahit pas. Mais quel avenir pour son parti?
Bref, j’ai encore voté pour lui. Après tout, Bruno Gollnish, même s’il s’est effondré à son dernier procès infâme, reste courageux face aux avorteurs.
PG
@ François
Certes les relations interpersonnelles sont difficiles au FN…… et ceci depuis toujours. D’où des scissions qui auraient du être évitées, parfois, ou limitées à de simples départs de qq uns. Sans doute faute d’une pratique défectueuse du débat interne. Mais il faut dira aussi que les gens de notre droite sont souvent peu enclins à l’union, et à trouver le plus grand dénominateur commun. B. Mégret a connu le même problème au MNR.
Nous n’avons pas de culture du débat.
En cela aussi, le SB est utile.
SD
“A force de faire durer un jeu d’équilibriste”, ce jeu va durer encore longtemps, en tout cas aussi longtemps que possible, puisque c’est le propre de la politique.
P de V gère la Vendée, essaie d’améliorer le quotidien des gens, ce qui est le propre de la politique, tout comme faire des compromis. Cela lui permet notamment d’aider l’Afrique ou l’Arménie que nos médias et hommes politiques font tout pour oublier par sympathie pro turque, tout comme Chypre.
P de V est probablement beaucoup plus accroché aux valeurs de la vie que Marine Le Pen, très pragmatique elle aussi ce que personne ici ne lui reproche, qui fait le minimum syndical pour garder son électorat pro-vie, puisque les élections peuvent se gagner à 0,1%.
Mais l’idéal politique de Marine Le Pen est plutôt à chercher dans les autres formations politiques “d’extrême droite” européennes où le combat pro-vie est généralement totalement absent. Ce en quoi politiquement elle a tout à fait raison, puisque ce combat n’intéresse plus personne en France, pas même la quasi-totalité de nos évêques. En plus, le peu d’opposants à l’avortement est divisé entre plusieurs partis : le FRS, le MPF, le FN, le MNR, le PDF, sans compter ceux qui votent MODEM ou UMP. Chaque parti n’en compte donc qu’un très petit nombre.
Le FN, pour la plupart de ses électeurs se résume à “halte à l’immigration et à l’insécurité”, voire même “les arabes dehors”. La tentative de Marine Le Pen pour aller vers l’électorat musulman tout en gardant son électorat traditionnel est donc un jeu d’équilibriste (un autre) voué à l’échec. J’attends avec impatience qu’elle prenne le parti, maintenant que ses supporters sont aux postes de commande, excepté Gollnisch, la caution pour garder les électeurs vieille France ou pro-vie.
Le FN, c’est une étiquette, comme le parti socialiste ou les verts. On ne vote pas pour des hommes, on l’a vu avec l’échec des anciens du Front National. C’était déjà pareil du temps du parti communiste.
Enfin, ce sont d’abord les médias qui font les élections. Ce sont eux qui choisissent de faire passer Marine Le Pen à la télévision s’ils veulent déstabiliser Sarkozy, et à l’inverse choisissent de ne pas inviter de représentants de la “droite de droite” lors d’événements où ses positions seraient pertinentes.
Ce sont eux qui décernent les brevets d’honorabilité, ou d’infréquentabilité quand par exemple Olivier Duhamel qualifie sans risque P de V de xénophobe, ou que le comique Nicolas Cantelou l’imite avec l’accent allemand (comme d’autres Le Pen)synonyme de nazi, sans risque encore.
Ce sont les mêmes médias qui choisissent d’occulter tout un tas d’information qui pourraient être périlleuses pour les partis, les intellectuels et les journalistes en place.
CPNT aurait fait un meilleur score sur son nom propre puisqu’ils auraient eu plus de temps d’antenne. Il n’y a pas de démocratie sans pluralité dans les médias notamment dans les médias de la radio et de la télévision, nous ne sommes donc pas sorti de l’auberge.
Bernard Antony, un autre équilibriste, parlait de la défaite de P de V pour des raisons idéologiques. Hier dans “C dans l’air”, un politologue faisait remarquer que d’après les sondages, il s’agissait en réalité de la plupart des soutiens de droite au “non” à la constitution européenne qui n’étaient pas allé voté. Peut-être (c’est juste une supposition) parce qu’ils ont réalisé que les élections ne servaient à rien pour empêcher cette Europe anti peuples et antidémocratique de se construire depuis que Nicolas Sarkozy a imposé le traité de Lisbonne. Il sera intéressant de voir ce que feront ces électeurs à la prochaine présidentielle.
Chris du Fier
@ Philippe Carhon
Votre tirade semble intéressante, toutefois j’ ai du mal à comprendre votre affirmation suivante :
A force de faire durer un jeu d’équilibriste entre rupture et soutien à la majorité présidentielle, les électeurs pourraient se lasser…
Qui croyez que ses électeurs sont ?..
Des ânes ?..
Des brutus arqueboutés sur leur position d’ éternels contestataires des pouvoirs en place depuis le départ ‘volontaire’ de C. De Gaulle?
Des jean-foutres qui préféreraient une situation de guerre civile dans ce pays ?.Au point de préférer, comme Le Pen, que Ségolène soit élue présidente en demandant à ses électeurs de s’abstenir ?
Lorsque Fillon prend des dispositions contraire aux valeurs défendues par P2V et le MPF, les deux élus MPF votent contre. Lorsqu’ il prend des dispositions que nous estimons conformes, ils votent pour.
Ces valeurs sont reprisent dans la Charte de déontologie du MPF que vous pouvez consulter sur le site.
Rien de plus simple.
Il ne tient qu’ aux Français de même sensibilité de voter pour le MPF pour que nous puissions bénéficier d’ un groupe au Parlement qui permettrait de faire ou de défaire les turpitudes des mondialistes de gauche comme de droite.
Alors ?.. Continuer à voter pour l’ éternel contestataire Le Pen et son FN qui n’ a pas été foutu d’ amener UN SEUL député à l’ Assemblée Nationale..?..
SANS NOUS.. MERCI.
PG
@ Chris du Fier
Au lieu de vous en prendre à P. CARHON, réfléchissez bien au contenu de vos propos.
JM LE PEN a amené entre 15 et 20 députés à l’Assemblée Nationale en 1986, quand le mode de scrutin était proportionnel, c’est dire reflétait exactement les votes des Français. Ce fut un scandale : on a accusé Mitterrand d’avoir ”utilisé” le FN contre la droite, et celle-ci a décidé de supprimer la démocratie, au sens de la voix du peuple.
Depuis, ce mode de scrutin a été supprimé. On a élevé des barrières pour le second tour des législatives, à 12, 5 des inscrits, puis on a modifié les modes de scrutin des régionales et européennes, dans le même but : que l’UMP et le PS gardent l’essentiel des mandats.
Quand à Toulon, J-M Le Chevallier fut élu, on invalida son élection, pour d’obscures raison. Marie-France Stirbois ne siégea que brièvement, elle aussi.
Voilà comment les partis du système ont verrouillé le vote : 55 % de non contre la Constitution européenne, et celle-ci votée par un Parlement non représentatif de la volonté populaire. A ces européennes, 60 % des votants n’ont de représentants à l’Assemblée Nationale. Et 60 % des citoyens s’abstiennent, puisqu’ils se sentent floués. Démocratie ?
Si P de Villiers a des élus au Parlement français , c’est qu’ils sont élus avec l’investiture conjointe du MPF ET de l’UMP : ce sont donc des élus 10% MPF, 90% UMP. Un peu Villiers, beaucoup Sarkozy. Un peu chèvre, beaucoup choux. Simple à comprendre, non ?
Enfin si Ségolène avait été élue (ou Jospin en 1995), (Chirac ou Sarkozy et la droite auraient réfléchi au pourquoi de l’abstention massive au second tour de l’électorat de JM LP et de P de V.
Car depuis, je ne vois pas en quoi le soutien pseudo critique et la critique impuissante de P de Villiers et de ses amis ont freiné en quoi que ce soit la marche triomphale de la droite vers la gauche, pied debout sur l’accélérateur et klaxon à fond. Regardes Sarkozy flirtant avec le socialisme mondialisant et anti Vie des Verts.
En ce sens, les propos de P. CARHON ont toute leur pertinence. Réfléchissez et regardez l’histoire électorale de près, car votre indignation repose sur une méconnaissance des faits.
Solange
Je suis globalement d’acord avec l’analyse de SD à ceci près que je trouve dangereux de laisser la marque FN aux Le Pen et à Marine tout particulièrement : d’une part parce que cela n’est pas la propriété du clan familial et que d’autre part cette captation empêchera l’émergence électorale d’un autre parti national. Si Gollnisch est purgé ou démissionne (ce qui sera accepté s’il ne sert plus), il fera comme Mégret ou Lang, un moindre résultat en terme de voix. Le réflexe électoral, comme vous le soulignez très bien, est persistant en rapport avec le sigle FN, malgré l’effritement progressif dû aux abandons idéologiques de la directrice de la calamiteuse campagne électorale de 2007.
Je pense donc que Bruno Gollnisch a un grand rôle à jouer en devenant le président du FN (c’est toujours possible à mon avis) afin de rassembler tout le mouvement national au sein d’un FN remit sur les rails. Cette réconciliation doit passer nécessairement par une démarinisation de l’appareil gangréné par les night-clubbers marinistes. Marine ne fait pas l’unité, directement (purges anti-catho ; abandon des fondamentaux), indirectement (départs, déceptions), et ne fera jamais l’unité puisqu’elle n’a jamais été au poste qu’elle occupe que par la volonté et le népotisme de son père. Donc si Gollnisch n’agit pas, le mouvement national va entrer en glaciation pendant 20 ou 30 ans avant qu’enfin Marine lâche les leviers de commande et laisse le mouvement national repartir (à moins qu’un Jean-Marie II pointe son nez). Mais il sera peut-être déjà trop tard…
PG
@ Solange
Marine Le Pen avait Mtre Wallerand de St Just, de l’Agrif sur sa liste, ainsi que nombre de cadres et militants pères et mères de famille : ces personnes n’ont rien de night clubbers. Lisez les noms sur les 8 listes, et vous verrez que les candidats FN étaient tous des personnes qui ont charge de famille, travaillent et n’ont certainement pas le profil ”boîte de nuit”.
Vous utilisez des mots diffamatoires, inlassablement et pour nuire : en faisant cela vous vous attaquez à des gens parfaitement respectables, et cela devient odieux. Qui êtes-vous caché derrière votre anonymat pour disqualifier ces personnes ? Essayez d’être moins caricatural : vos commentaires finissent par correspondre au vocabulaire maoïste.
Solange
Au mariniste Pascal Gannat,
Vous soutenez Marine Le Pen de toutes vos forces et depuis des mois vous défendez cette personne avec constance dans vos commentaires. C’est votre droit le plus strict. Vos raisons semblent cependant obscures car vous n’êtes jamais sur le terrain de la discussion et des faits mais dans une attitude systématique qui consiste à ne voir, ne réfléchir, ne parler qu’en fonction du personnage que vous adulez inconditionnellement. Cette étroitesse d’esprit vous aveugle et vous conduit à donner des explications irrationnelles à l’opposition nationale et catholique qui se défie de votre idole. Comme Marine Le Pen est la seule référence, tout ce qui n’est pas pour Marine Le Pen est mal. Aujourd’hui nous sommes maoïstes, hier nous étions téléguidés par l’Elysée, ou échappés d’une loge maçonnique, demain nous serons peut-être possédés du démon…
Tout cela n’est pas raisonnable, ne tient pas debout et nuit à la sérennité du débat. J’invite nos amis à relire ce commentaire de Philippe Carhon concernant la théorie du complot révolutionnaire qui serait destiné à destabiliser la fille Le Pen : “Et si l’on arretait de penser en permanence au complot et à la manipulation. Et si Patrick Buisson et l’Elysée manipulaient plutot Marine Le Pen ? Ne vous-etes vous jamais posé la question au regard du “bilan” du FN ? Le Pen n’a-t-il pas été très conciliant vis-à-vis de Sarkozy par moment ?
Quant aux moyens financiers, où le FN va-t-il trouver l’argent alors que le siège n’est toujours pas vendu ? Il est légitime de se poser également la question.
Vous dites souvent que les choses ne sont pas aussi simples que l’on croit… Vous avez sans doute raison”. http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/01/front-national-d%C3%A9fections-suite.html
Oui il y a une frange de la droite nationale catholique, importante si ce n’est majoritaire, qui est fermement opposée aux idées libérales et à la stratégie douteuse et diviseuse de Marine. Cette partie du mouvement national a ses raisons que vous ne devez pas partager sans doute mais discutez-en au lieu de nous donner des étiquettes décalées du genre maoïste.
Quant à l’expression night-clubbers, elle a été inventée par Eric Zemmour pour désigner la garde rapprochée de la fille Le Pen (du genre Julien Sanchez) et non, évidemment, d’honorables pères et mères de famille destinés à tromper l’électorat catholique. Sur cet entourage contestable relisez Serge de Beketch et son excellent article sur le clan Aliot-Marine.
Bien cordialement.
JEAN DU TERROIR
En dehors de la Vendée sur laquelle il est exemplaire, Philippe de Villiers avait évidemment un rôle politique intéressant qui rejaillisait à l’occasion des élections européennes…avant qu’il n’inscrive son mouvement en “rivalité” avec le front national (sujet dont il semble malheureusement question dans vos commentaires) et avant qu’il ne s’inscrive lui aussi dans un “positionnement” protestataire au moment où l’U.M.P. entamait une formidable stratégie de récupération.
J’ai accepté de soutenir Libertas aux européennes mais me suis rendu compte au dernier moment que les dirigeants de campagne continuaient à “casser” le travail de reconstitution des liens avec “l’aile droite de la majorité” que Patrick Louis avait entamé dans le Sud-Est.
En tout cas, même si je suis d’accord avec leur programme, c’est justement parce que le MPF a voulu rivaliser le FN dans son positionnement qu’il a aujourd’hui perdu son intérêt.
L’avenir dira si les personnes de bonne volonté qui ont accepté le “compromis” sarkozien seront plus utiles que ceux qui l’ont refusé (je fais ici référence à l’affaire Retailleau que Philippe de Villiers a géré au plus mal)