En cette veille du 8 mai et de ses traditionnelles commémorations, Bruno Gollnisch nous invite à réfléchir sur l'inversion de perception qu'ont les Français sur le principal acteur de la défaite allemande :
"Ce soixante-dixième anniversaire de la défaite de l’Allemagne hitlérienne, prend aujourd’hui un sens particulier puisque les tensions entre les puissances victorieuses en 45 se matérialisent aujourd’hui en une nouvelle guerre froide (…) Ce n’est pas anodin dans le climat actuel de Russophobie, le résultat de l’étude historique réalisée par l‘Ifop pour metronews souligne un changement assez net des perceptions du principal vainqueur du nazisme.
En mai 1945 (…), 57% de nos compatriotes interrogés citaient alors l’URSS comme le principal acteur de la défaite allemande et 20% seulement les Etats-Unis. La puissance qui était celle du Parti communiste du déserteur Maurice Thorez, premier parti de France, son influence idéologique et intellectuelle, la méfiance voire l’hostilité de De Gaulle vis-à-vis du monde anglo-saxon en général et de l’Amérique en particulier, expliquaient certainement ce résultat.
Il est aussi évident et factuellement exact que les sacrifices immenses, la résistance extraordinaire du peuple russe au cours de la « grande guerre patriotique » ont été déterminants dans cette victoire des alliés. Certainement plus que le débarquement de Normandie, lequel n’aurait pas été possible sans la fixation sur le front de l’Est du gros des troupes allemandes.
Enfin, tous théâtres d’opérations confondus, les pertes américaines entre 1941 et 1945 se sont élevées à un peu moins de 420 000 morts, assez loin derrière, à titre de comparaison, les 620 000 morts militaires de la guerre de sécession (1861-1865).
Le plus lourd tribut, devant l’Allemagne, au second conflit mondial, fut payé par le peuple russe. Selon les estimations, 8 800 000 à 11 700 000 militaires furent tués en URSS au cours des combats contre l’armée allemande, auxquels il faut ajouter 13 500 000 à 15 700 000 pertes civiles. Soit le total effrayant d’environ 27 millions de tués en URSS entre juin 1941 et mai 1945.
Mais aujourd’hui à cette même question, « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? », 54% des sondés répondent « Les Etats-Unis » –et même 59% des moins de 35 ans- et 23% seulement « l’URSS ». Ce basculement l’opinion doit autant à la marginalisation politique du PC qu’à l’inféodation toujours plus poussée de la France aux Etats-Unis, à l’atlantisme, à l’assomption plus générale d’un empire américain qui s’est construit largement sur les ruines et l’affaiblissement des grandes nations européennes depuis 70 ans (…) le jugement s’est complètement inversé » « dans les années 90 ».
Quant à Virginie Sansico, « historienne spécialiste de la Seconde Guerre mondiale », interrogé dans metronews, elle « voit dans ces résultats une certaine logique : Sous De Gaulle, qui était anti-atlantiste, on n’était pas prompt à entretenir la mémoire du Débarquement (…) Les premières commémorations du Débarquement appuyées par l’Etat ont eu lieu seulement en 1984, organisées par Mitterrand : elles marquent une rupture dans l’opinion. »
A fortiori chez « les jeunes (qui) ont grandi dans un monde où la mémoire du Débarquement est très présente et où, surtout, l’influence culturelle des Etats-Unis n’est plus à démontrer ». Influence culturelle ? Oui, ou autrement dit, l’effet d’une propagande véhiculée largement sous le masque de l’entertainment par l’industrie cinématographique et télévisuelle hollywoodienne qui contribue puissamment à modeler les esprits et susciter des réflexes pavloviens.
Si le Russe garde, plus que jamais depuis la chute du communisme, sa place de grand méchant-mafieu- fascistoïde dans les productions américaines, dans des proportions peut-être plus importante encore que le Serbe fourbe, l’arabe-musulman-fanatique et l’Iranien malfaisant, cela ne doit rien au hasard mais tout à la géopolitique.
La volonté de Vladimir Poutine de redonner à la Russie une place de tout premier plan sur la scène internationale; les intérêts souvent divergents de Moscou et de Washington au Moyen-Orient ; le soutien notamment à la Syrie ; la résistance du Kremlin à la déstabilisation de l’Ukraine ; sa lutte pied à pied contre les menées états-uniennes en Asie centrale ; les alliances diplomatiques nouées pour briser le carcan unipolaire ; la défense résolue sur le plan intérieur des valeurs traditionnelles et patriotiques, bref l’opposition frontale de la Russie de Poutine au nouvel ordre mondial, aux dogmes libertaires sur le plan sociétal, forment les vraies raisons de la diabolisation de ce pays par « nos » faiseurs d’opinion.
On se souvient du temps ou Laurent Fabius, alors dans l’opposition, décrivait Nicolas Sarkozy comme un « caniche des Américains ». C’était avant qu’il endosse le costume de ministre des Affaires étrangères et qu’il fasse l’éloge des djihadistes massacreurs du front al-nosra « qui font du bon boulot en Syrie ». Car aujourd’hui, M. Fabius est le représentant d’un gouvernement tout aussi atlantiste que le précédent et prend bien soin de ne pas trop tirer sur sa laisse (…)"
A. Meladius
C’est une evidence que nous devons la victoire aux anglo-saxons en general (USA, UK, Canada, Australie etc).
Les Usa se battaient en Europe ET en Asie, soutenaient le Royaume Unis ET l’Union Sovietique en materiels, nourriture, argent et matieres premiere.
Seule la propagande communiste et l’anti americanisme primaire de bien des francais ont reussi a masquer cette evidence.
Cela a aussi permis d’eviter de les REMERCIER puisque soit disant c’etait les russes qu’il fallait remercier.
Pour bien des francais, cela etait trop dur de se sentir redevable envers les USA et de les remercier. Et c’est encore trop dur pour beaucoup de monde.
Il fallait aussi faire oublier le pacte germano-sovietique, la collaboration entre les deux totalitarismes, donc declarer notre dettes vis a vis de l’URSS etait bien pratique …
Il s’est produit la meme chose avec le plan Marshall, au lieu de remercier les americains comme il se doit, on a developpé toute une theorie disant que la generosité americaine n’etait qu’un plan pour nous infeoder et nous vendre leurs produits.
Encore et toujours ce manque de reconnaissance et ce ressentiment envers plus grand que soi.
Certes le geste americain n’etait pas completement desinteressé, mais le but n’etait pas mercantile, le but etait d’eviter que l’allemagne et les pays d’europe ne rejoignent le bloc sovietique.
Les pays de l’est ont vu ce qu’il en coute d’etre sous la botte sovietique.
A l’ouest, on preferait cracher sur les americains en encensant l’URSS …
nicole
Ne pas oublier, quand même, le Débarquement américain en Afrique du Nord (novembre 1942), et le matériel américain qui équipait la 1er Armée, en Alsace et en Allemagne.
fleurdo
Je ne suis pas d’accord avec Méladius dont je respecte l’avis.
Sans la Russie, jamais les américains n’auraient pu débarquer.
Quand on voit la qualité des combattants de la Wehrmacht sur le front Est et la difficulté qu’on eut les américains face à quelques divisions au repos en France, on imagine ce qui se serait passé si les divisions combattant à l’est avaient été en France.
Les américains seraient encore à New York.
C’est vrai les américains sont de mauvais soldats, ils compensent avec une débauche de moyens. Ils ont d’ailleurs perdu toutes les guerres postérieures à la 2ème GM sauf la Grenade.
Je me demande même si les russes n’auraient pas pu gagner tout seuls, sans doute avec beaucoup plus de difficultés, de morts et de temps, mais je me le demande.
fleurdo
Je précise, j’ai en horreur le communisme, je ne fais que donner des faits.
Je n’ai aucune estime pour l’URSS.
Il a fallu quasi tous les pays du monde pour écraser la Wehrmacht et l’Allemagne nazie.
Mais c’est la Russie qui a fait le plus gros du boulot.
MEIERS
Je pense que le fait que l’URSS aie été durant la seconde guerre mondiale un état totalitaire communiste, ne doit pas masquer le fait que la contribution militaire prépondérante à la défaite du nazisme était bien la contribution russe. Certes la contribution américaine était déterminante au plan économique pour l’alimentation de la machine de guerre alliée. Il est non moins évident qu’au niveau de la contribution militaire non seulement les américains ont eu moins de troupes engagées sur le terrain (et donc de pertes), mais ces troupes se sont constamment avèrées inférieures dans les combats d’infanterie aux soldats allemands, même affaiblis auxquels ils étaient confrontés et leur valeur militaire était inférieure à celle de leurs alliés anglais et français.
Pour citer quelques exemples.
En Tunisie le premier engagement américain contre l’Afrikakorps de Rommel début 1943 tourna à la déroute à Kasserine, les troupes américaines abandonnant leurs armes et leur matériel sur le champs de bataille. C’est la percée des troupes anglaises et françaises depuis le Sud de la Tunisie qui sauva la mise aux américains.
En septembre 1943 le débarquement anglo-américain à Salerne en Italie du Sud (85000 hommes) failli tourner à la débâcle devant une contre-offensive allemande (50000 hommes). Seuls les tirs de barrage de l’artillerie navale et les bombardements de l’aviation empêchèrent les Allemands de rejeter les alliés à la mer.
On donne souvent le contre-exemple du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. On oublit de préciser que les troupes allemandes en France étaient déjà considérablement plus faibles qu’en 1940 en raison des transferts sur le front russe. Même dans ces conditions les américains ont piétinés un mois et demi en Normandie. Leur victoire est essentiellement due à leur supériorité aérienne à partir d’une tactique qui consistait à recouvrir les zones à conquérir de tapis de bombes, puis à laisser les chasseurs tirer sur tout ce qui bougeait encore. Environ 70000 civils français sont morts des bombardement alliés en 1944. Ils devaient se faire une autre idée de leur libération! La Normandie libérée ressemblait à un paysage lunaire. Jusque dans les années 50 les Normands survivants devaient vivre dans des bidonvilles.
Le Sud de la France fut lui libéré suite au débarquement de Provence, les troupes débarquées étaient françaises aux 2/3.
Fin 1944 les Allemands faillirent dans leur contre-offensive des Ardennes contre les Américains rééditer leur percée de 1940.
Seule la grande offensive soviétique sur le front de l’Est en janvier 1945, qui mena en trois semaines l’armée rouge à 100Km de Berlin signifia la fin de l’offensive des Ardennes.
Enfin l’entrée des troupes américaines en Allemagne en 1945 fut facilitée par le fait que le haut-commandement allemand ne voulait pas laisser les Russes conquérir de trop grandes parties de l’Allemagne, dans de nombreux cas la résistance allemande ne fut plus que symbolique.
C.B.
Vous semblez oublier “A. Meladius | 7 mai 2015 17:38:55” que, si l’URSS ne s’est mise à combattre l’Allemagne qu’après la rupture par Hitler du Pacte Germano-Soviétique le 22 juin 1941, les Américains ne sont entrés dans la guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour le 7 décembre 1941.
Ce qui n’enlève rien aux mérites des uns comme des autres.
Azarias
Bruno Gollnisch a fait preuve de davantage de lucidité en d’autres temps.
Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui l’inféodation de nos sociétés aux US nous est insupportable qu’il faut perdre son bon sens.
Parmi les environ 27 millions de tués en URSS entre juin 1941 et mai 1945, il faut quand même préciser qu’une bonne partie de ces tués l’ont été par les Soviétiques eux-mêmes : massacres, épurations envers sa propre population, déportation, etc.
Sans l’aide US qui a permis de relancer l’industrie de guerre soviétique et fournis moult armement, la “Grande Guerre Patriotique” se serait peut-être transformée en victoire de l’armée allemande.
Souvenons-nous également de cette chanson de Michel Sardou, dans les années 70, “Si les Ricains n’étaient pas là, nous serions tous en Germanie, etc.”
salagouducro
l URSS sans aucun doute :
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/02/03/offensive-de-propagande-occidentale-en-faveur-dun-engagement-arme-au-cote-des-neo-nazis-ukrainiens/
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/05/05/pourquoi-charles-de-gaulle-refusa-t-il-toujours-de-commemorer-le-debarquement-du-6-juin/
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/05/06/la-raison-delirante-de-leurope-un-nouveau-fascisme-mou-laurent-sutter/
PK
Attention avec les chiffres, il faut les manier avec prudence…
27 millions de russes tués : c’est exact. Mais une bonne partie – et sans plus de la majorité – l’ont été par les Russes eux-mêmes…
Les commissaires politiques qui, on le rappelle, dirigeaient réellement CHAQUE unité russe n’avaient aucune science militaire – et les purges de Staline n’avaient de toute façon rien laissé comme officiers compétents (une habitude que l’on retrouve en 1914 en France après les purges catholiques de 1905 : au moins, on ne les a pas tué en France).
Comme en 1914 en France, les Russes doivent leur salut en 1941 à l’élongation de leur front… et enfin au sacrifice (au sens exact) de ses soldats : les commissaires politiques du NKVD tuaient eux-mêmes les soldats qui ne voulaient pas se suicider devant l’ennemi… Ce fut une n-ième boucheries de plus en URSS…
Les Allemands ont cédé car ils n’avaient pas les mêmes moyens humains…
Enfin, il semble exact que l’URSS ait finalement produit plus que les USA de matériel militaire à la fin de la guerre… Si le soutien a été nécessaire les premières années (déterminant ?), il ne l’était plus du tout sur la fin…
Est-ce que la Russie a été le plus gros artisan de la victoire ? Sans doute. Mais le coût doit relativiser quand même : le communisme a du faire bien plus de morts en URSS entre 1941 et 1945 que le nazisme…
Jean Theis
On doit considérer que les Russes se battaient sur leur propre pays, alors que les Américains ne défendaient pas leur patrie mais l’Europe.
Du reste il a fallu Pearl Harbour pour les décider à entrer en guerre.
professeur Tournesol
Certains ont une vision trop hexagonale de la Seconde Guerre mondiale et confondent la libération de la France avec la défaite finale de l’Allemagne nazie. Comme ce ne sont pas les Russes qui ont débarqué en Normandie, on a tendance à les oublier, mais ils ont eu en effet un rôle majeur dans l’issue du conflit.
Marie
Les Américains économisent leurs hommes, les Soviétiques les gaspillaient. Ils avaient calculé le nombre d’hommes qu’il fallait envoyer contre une mitrailleuse allemande pour en venir à bout sous le nombre, et puis ils sont passés à la pratique. Ca fait quelques pertes.
Bernard Mitjavile
Une chose de sûre, les communistes ne se battaient pas pour la liberté en Europe mais pour soumettre le plus grand nombre possible de pays à la dictature communiste et sans les américains, toute l’Europe serait passée sous leur domination en cas de victoire soviétique.
Aiglon
Dans tous ces commentaires , il me semble manquer un éclairage important : le rôle du Royaume-Uni .. Le SEUL qui soit resté – avec ses pays alliés du Common Wealth – championne en armes de la liberté entre le 17 juin 1940 et décembre 1941 – soit 18 longs mois durant lesquels elle a dû faire face tant à l’hégémonie écrasante du Japon qu’à la puissance implacable allemande sur les fronts européens, africains et asiatiques et dans tous les éléments ( terre, mers et cieux) Essuyant mois après mois la plupart du temps des défaites mais luttant vaillamment et continuant à espérer en la victoire malgré tant de revers. Quel héroïsme ! Le monde entier ne lui sera jamais assez redevable pour cette lutte si exemplaire ..
Certes ce n’est pas eux qui ont pu terrasser les forces de l’Axe ils ont permis à la résistance mondiale de s’organiser et de finalement vaincre..
Moi , je voterais carrément pour les Anglais !
Mario
Je peux vous dire au regard de notre époque que les américains ne se battaient pas pour la liberté non plus, faut pas rêver, ils ne l’ont d’ailleurs jamais fait puisque leur but était opposé, et similaire à celui des russes :
Agrandir l’Empire marchand plutôt que prolétaire, une Europe à la botte US, ça se voit aujourd’hui encore.
Au fait. Qui est entré dans Berlin ?
Pourquoi Adolphe s’est-il donné la mort ?
Hein ?
Papon
Cette guerre etait une guerre industrielle, ce qui veut dire que le resultat doit beaucoup plus aux capacités des usines qu’au courage des soldats.
C’est effectivement l’enorme superiorité industrielle US, à l’abri des bombardements ennemis, qui a permis de vaincre l’outil allemand qui, lui, n’etait pas à l’abri.
Cette guerre a marqué l’emergence du petrole comme outil strategique principal, c’est une leçon qui a bien été retenue puisqu’aujourd’hui encore elle conditionne l’essentiel des conflits.
Dritani
Il est incontestable que le sacrifice des peuples de l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) a contribué à la défaite du national-socialisme. Tout comme il est incontestable que l’effort, l’assistance et l’aide militaire des Etats-Unis d’Amérique (EUA), sans pour autant oublier le Royaume-Uni et la résistance française ainsi que celles des autres peuples, ont joué un rôle décisif dans la défaite du nazisme.
Cependant, dans les pays libérés par les anglo-américains la Liberté retrouvait ses droits alors que dans les pays « libérés » par l’URSS, une dictature en chassait une autre. L’URSS a bénéficié d’une aide en matériel militaire et financière considérable de la part des EUA.
Pourtant, dès la victoire sur la nazi-fascisme un rideau de fer va « couper » le monde en deux. La Liberté d’un côté, le Goulag, les persécutions, les exécutions…bref, la Terreur, de l’autre côté.
L’URSS, pour des raisons de propagande et d’idéologie mortifère communiste a falsifiée l’histoire en imposant la commémoration de la reddition de l’Allemagne hitlérienne le 09 mai. Cela est encore le cas aujourd’hui puisque le 09 mai continue d’y être célébré, marquant par là une volonté isolationniste manifeste.
Il est donc plus qu’humain, pour bien de peuples et de pays, de refuser la commémoration d’un changement de dictature.
A. Meladius
La Pologne en particulier et les pays de l’est doivent-ils egalement remercier l’URSS comme nous devons soit-disant le faire ?
Certains feignent d’oublier :
qu’avant leur entree officielle en guerre en decembre 41, les USA aidaient deja les allies.
Tandis qu’avant son entree en guerre forcee en juin 41, l’URSS aidait l’allemagne nazie et se partageait les gains…
Que les USA se battaient sur trois front:
* Asie/Pacifique
* Afrique
* Europe
Et comme l’a rappelé un intervenant, les USA, Canada, Australiens, etc partaient mourrir pour des peuples etrangers, defendre la liberté et les democraties liberales.
La dictature sovietiques, de son coté, sacrifiait ses soldats pour sauver son regime de terreur contre un autre regime de terreur.
Et vous voulez nous expliquer qu’il faut donner des louange à l’urss ?
sansanicroche
http://letemps.blogs.com/elections_americaines/2014/11/quand-les-etats-unis-accueillirent-quelque-10-000-nazis.html
Deb
Je partage l’avis de nombreux commentateurs et si j’approuve l’analyse de l’auteur quant à l’attitude “americano otanienne” de notre pays et des états occidentaux, je ne comprends pas pour autant l’oubli du comportement stalinien des russes de 42 à 45 auquel nous ne devons rien contrairement à celui des américains qui nous ont soutenus et délivrés en juin 1944! Pour autant je n’oublie pas que, comme toujours les américains n’ont pas fait tué leurs GI’s pour les beaux yeux des francais pas plus que nous n’avons envoyé nos coloniaux en afrique par pur humanisme!
Thomas
Quand je lis des commentaires affirmant que parmi les 27 millions de morts soviétiques une grande part est du au communisme il faudrait arrêter le délire. Je suis foncièrement anticommuniste mais les déportations des Tchétchènes, Ingouches ou Tatars de Crimée à partir de 1944 sont une goutte d’eau face aux millions de morts du nazisme en Biélorussie (25 % de la population exterminée !), en Ukraine et en Russie.
Sans le sacrifice humain du peuple russe, le nazisme n’aurait pas été liquidé.
Vive la Russie !
Mario
@ Méladius
En Irak aussi les ricains se sont battu pour la liberté…
montevideo
Meladius, anecdote, doit on vous rappeler que Ford a été décoré par Hitler au début des années 30 pour la qualité de ses produits, produits qui ont contribué à la logistique de la Wehrmacht.
Les américains n’ont pas débarqué pour nos beaux yeux mais pour des raisons idéologiques et économiques motivées par leur intérêt propre, intérêt dont on mesure aujourd’hui les conséquences.
Sans les soldats russes ils en seraient à compter leurs avions, leurs chars et leurs bateaux à Washington.
Gugusse
85% des pertes militaires allemandes de la seconde guerre mondiale ont eu lieu sur le front de l’est.
Pour autant que ces 85% soit plus grand que les 15% restants – par nos temps de propagande à outrance, on n’est plus sûr de rien – les russes/soviétiques/barbares/communistes, quelque soit la façon dont on les appelle, ont fait 5 fois plus de boulot que nos puissants libérateurs.
PK
@ Thomas
Vous avez un illustre prédécesseur…
En effet, une part importante – sinon majoritaire – des 27 millions de morts sont dus aux communistes eux-mêmes…
Tout d’abord, les commissaires politiques étaient là pour épurer les régiments. Ils n’hésitaient pas à tuer eux-même une part importante des régiments pour les mettre au pas.
Ensuite, ils dirigeaient les opérations militaires sans en avoir les compétences. Ainsi, comme sur les champs de batailles de la Premières Guerre Mondiale où l’on estimait les mètres gagnés en milliers de morts, ils employaient les mêmes méthodes… Qu’importe : les peuples russes étaient démographiquement très supérieurs en nombre à l’Allemagne : mathématiquement, ils gagneraient (et c’était le calcul !).
On n’hésitait donc pas à sacrifier des régiments entiers pour des résultats totalement futiles.
Ensuite, la formation des Russes se faisaient sur le terrain. Seuls les plus chanceux survivaient. Pour les pilotes, après avoir bâclé leur formation, on les envoyait dans le chaudron de Léningrad ou Stalingrad affronter des pilotes allemands très aguerris… Que croyez-vous qu’il advint ? 90% d’entre eux étaient tués.
Pourquoi croyez-vous que les records de victoires étaient délirants sur le front de l’est ? Parce que la chair à canon était abondante tout simplement !
Comparez cela à la formation des pilotes américains. Pour un équipage de bombardier, la formation durait entre un an et deux ans… Tout cela au final pour quelques missions simplement pour la plupart d’entre eux ! deux ans d’un côté… quelques semaines de l’autre…
Le cynisme du communisme ne s’arrêtait pas là. Les populations étaient aussi volontairement sacrifiées (surtout celles qui avaient accueillies les Allemands en libérateur… après 20 ans de terreur sous le régime soviétique).
Bref, les Allemands se sont comportés comme des salauds sur le front de l’est : c’est vrai et nulle ne peut dire le contraire. Mais ils ne sont pas les seuls et le peuple russe a bien plus souffert des communistes et de leur cynisme pendant la guerre que de la cruauté des nazis (qui pourtant n’était pas rien) !
HA
Helas, Bruno, comme Jean-Marie, vieillissent et s’aigrissent…
Et perdent la suite de leurs idées.
Après des années d’antibolchevisme, après le “detail”, qui à l’origine’ visait à rappeler que Hitler n’était qu’un petit agitateur sous Staline (et Mao), voilà les victimes des épouvantable massacres, famines, génocides soviétiques bien mal recyclées.
Triste polémique.
Prions pour tous les martyrs des totalitarismes.