Lu dans L'Observatoire du Parlement :
"La loi sur la sécurité intérieure, adoptée en 1ere lecture par l'Assemblée, en… février (!), se trouve maintenant devant le Sénat. L'occasion pour chacun de prouver sa fidélité : qui à la sécurité, qui à la liberté, qui à la mansuétude,… chacun ira de sa petite phrase et de son amendement. Au terme du processus législatif, le gouvernement pourra se vanter d'avoir durci la "guerre nationale contre la délinquance".
Il sera permis aux Français de demeurer sceptiques. pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que la diminution des effectifs de Police n'augure rien de bon quant aux arrestations de délinquants. Ensuite parce qu'un délinquant arrêté n'est pas toujours en prison et si oui, pas pour longtemps. En effet, malgré toutes les lois votées depuis le passage de Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, la justice et les juges semblent se faire un malin plaisir à ne pas entendre l'évolution législative, ni les attentes et les angoisses des Français. Un bon comportement en prison suffit à voir sa peine diviser par deux. On ne compte plus les femmes violées par les multirécidivistes. On imagine qu'elles ont deux mots à dire à ceux qui les ont relâché avant la fin de leur peine…
Enfin, parce qu'avec une immigration incontrôlée, une intégration impossible et le développement de zones de non droit et du sentiment d'impunité des délinquants, ce n'est pas la simple déchéance de nationalité, appliquée à quelques dizaines de cas qui fera la différence. Il est urgent de renvoyer dans leurs pays d'origine familiale ceux qui ne respectent ni la France, ni les Français ni la loi.
Trois combats sont donc à mener : avoir une Police suffisante, réapprendre aux magistrats ce qu'est la justice, sortir de France les délinquants d'origine étrangère. Cela permettra aux autres de réaliser leurs peines dans de meilleures conditions et de travailler leur réinsertion dans la société."
Denis Merlin
On pourrait effectivement apprendre à de nombreux magistrats qu’ils ne sont pas des justiciers, mais qu’ils doivent appliquer la loi. La loi votée par le Parlement, contrairement à ce que l’on dit, n’est pas si mauvaise en France.
On doit dès lors se poser la question de la formation manifestement défectueuse des magistrats : une remise en cause de l’Ecole nationale de la magistrature me semble nécessaire.
Une formation des magistrats aux droits de l’homme, au respect des consciences et de la liberté religieuse, en un mot au droit naturel et non au positivisme juridique lequel magnifie l’arbitraire, serait un préalable.
Le problème, c’est l’arbitraire.
Anard
A quoi sert de voter une loi qui ne sera pas appliquée comme les autres?
En France c’est l’idéologie maçonnique
qui gouverne
Serge
Ne faudrait-il pas comme aux USA élire les juges ?
Je pense que se serait, pour les citoyens , une bonne garantie de voir les lois appliquées avec fermeté et justesse !!!!
Jean Theis
L’Observatoire écrit qu’il est urgent de renvoyer dans leur pays d’origine familiale ceux qui ne respectent pas…etc
Et comment faire ? On sait que c’est parfaitement impossible.
Donc ce texte, excellent à première vue, est inapplicable. Bizzarement il ne parle pas d’arrêter les subventions à ceux qui ne respectent pas … etc
Comme N. Sarkozy, l’Observatoire préconise des mesures inapplicables… Il s’agit donc de blabla pour nous endormir.