Lu sur Réinformation.TV :
"Un passionnant article du New American s’interroge à propos de la véritable indépendance de Donald Trump, plus que probable candidat à la présidence américaine pour les Républicains : est-il l’« outsider » que les électeurs perçoivent comme capable de remonter la pente d’un gauchissement et d’une mondialisation permanents de la politique américaine, ou alors un jouet potentiel des mondialistes répertoriés qui sauront le garder sous contrôle ? Au-delà de l’image médiatique d’un électron libre appuyé sur sa propre fortune et capable d’imposer sa volonté contre l’establishment, des faits troublants se font déjà jour pour cet homme qui a lui-même déjà soutenu le même establishment en finançant aussi bien les Démocrates que les Républicains par le passé.
L’auteur du long article, William F. Jasper, observe d’emblée à quel point Donald Trump surfe sur une vague contemporaine de succès, voire de mise en avant de « populistes » dans de nombreuses régions du globe. Tsipras en Grèce, Iglesias et Podemos en Espagne, Duterte aux Philippines… Ce ne sont que quelques exemples d’une liste qui s’allonge, de candidats aspirants ou élus, à droite de la droite ou à gauche de la gauche, qui remettent en cause un système dont les aspects néfastes sont de plus en plus difficiles à occulter. […]
A cet égard, on ne peut négliger le soutien que lui a apporté – contre toute attente – Newt Gingrich, mondialiste devant l’Eternel, dont le nom a été brandi et continue de l’être pour partager le « ticket » républicain en tant que vice-président potentiel de Donald Trump. Sur Fox News, le 4 mars dernier, Gingrich commentait une diatribe lancée par le candidat officiel de l’établissement républicain, Mitt Romney, contre Donald Trump. Il y voyait la « panique » de l’aile la plus institutionnelle du parti républicain devant la possibilité de voir le multimilliardaire porter les couleurs du Grand Old Party. « Ça les rend fous », assurait Newt Gingrich, « parce qu’il est un outsider. Il n’est pas “eux”, il ne fait pas partie du club, il est incontrôlable, il n’a pas traversé les rites d’initiation, il n’appartient pas à la société secrète ».
Déclaration étonnante de la part d’un membre de longue date du Council on Foreign Relations (au moins jusqu’en 2013), promoteur constant de la politique du mondialisme. Mais elle l’est moins si on tient compte du mot « incontrôlable » : correctement entouré, et Gingrich semble extrêmement bien placé pour ce faire, Trump pourrait faire l’affaire. Mieux : « Si les gens du système ne parviennent pas à arrêter la progression de l’outsider, la meilleure option pourrait bien être de placer un politicien aussi ambitieux que Gingrich à un pas, dans la position de vice-président – prêt à prendre les rênes si un John Hinckley devait écarter Trump avec succès au moyen d’une piqûre de plomb bouillant, ou qu’un autre “accident” fatal dût lui arriver. »
[…] D’une façon ou d’une autre, on peut s’attendre à ce que Trump rencontre dans son proche entourage républicain des globalistes, des mondialistes qui savent préserver l’intérêt de leur cause et qui ont déjà, pour plusieurs d’entre eux, approuvé sa nomination comme candidat. Gingrich l’a fait, mais aussi Dick Cheney, ancien directeur du Council on Foreign Relations.
On peut noter aussi avec Jasper que lorsque Trump a exposé ses idées en matière de politique étrangère à la presse, le 27 avril dernier, c’était en présence d’une poignée de conseillers triés sur le volet : parmi eux, Grover Norquist, président d’Americans for Tax Reform et Zalmay Khalizad, ancien ambassadeur en Afghanistan et en Irak de l’ère Bush – tous deux sont membres du CFR.
Trump affiche également une grande estime vis-à-vis de Richard Haass, président du CFR, membre de la Commission trilatérale : il l’a fait notamment alors qu’il était interrogé par Mika Brzezinski sur MSNBC. La fille de Zbigniew, l’un des fondateurs de la Trilatérale, est elle-même membre du CFR. Et ce n’était pas la première fois ni la dernière. On ne sait évidemment si Donald Trump est au fait du rôle joué dans la politique mondialiste par ces sociétés discrètes. Mais pour un adversaire affiché des traités libre-échangistes qui préparent l’intégration régionale du monde, cette possible ignorance est déjà un très mauvais point. Si c’est en toute connaissance de cause que Trump affiche sa proximité avec ces hommes de l’ombre, on peut se demander à quoi rime exactement sa candidature."
aneto2015
Allons nous passer de Charybde en Scylla?
JeanLouisNevers
Il y a quelque chose d’agaçant avec un certain idéalisme français : les politiciens les moins malsains sont systématiquement jugés plus durement que les ordures finies.
Le combat sera Trump contre Clinton : franchement, comment peut-on encore égratigner Trump par tous les moyens possibles quand on est ‘de droite’ ?
Autre chose : il faudra un jour accepter de faire le deuil de la “démocratie”. Oui, Trump fait partie de l’oligarchie. Il y trouve un certain nombre de soutiens (minoritaires mais puissants) comme les hauts gradés de l’armée et du renseignement américain. Sinon, il serait déjà mort.
Le phénomène Trump représente ce qui arrive quand une partie de l’oligarchie se rend compte qu’elle envoie violemment son pays dans le mur, et qu’il est temps de revenir à une autre gestion : les deux oligarchies s’affrontent jusqu’à la mort, et une nouvelle prend le relai. Il s’est passé la même chose après guerre en France, où la franc-maçonnerie a été politiquement massacrée jusqu’à la fin du gaullisme. Elle n’a plus eu le même pouvoir qu’elle avait sous les précédentes Républiques. Pour être un homme de pouvoir, d’un coup, il valait mieux être Saynt-Cyrien et catholique que comptable et franc-maçon.
C’est cyclique, cela arrive ‘régulièrement’ dans l’Histoire, et c’est un levier de changement bien plus puissant que la ‘prise de conscience du peuple’. Et l’élite que représente Trump me va très bien : politique de puissance en occident, conservatisme, libéralisme économique.
Gauthier
Pourquoi Donald Trump est un (bon) signe des temps:
“The Donald est le candidat idéal de notre époque, la caricature monstrueuse du candidat pour un système de l’américanisme devenu la caricature monstrueuse de ce qu’il prétendit être. La grande menace et la première menace de The Donald, ce n’est pas qu’il soit désigné candidat républicain et que, soudain, il paraisse pouvoir l’emporter, c’est essentiellement qu’il puisse participer sérieusement (!) à la course à la présidence ; car cette participation “sérieuse” va ridiculiser par le fait même le processus électoral et la démocratie américaine, – on n’utilise pas le qualificatif “américaniste”, cette fois, mais l’expression solennelle qui servit de titre au chef d’œuvre de Tocqueville ; donc, il va ridiculiser le Système ; donc, il va porter contre cette énorme puissance qui veut détruire le monde la pire des attaques, celle de la dérision, du rire grossier, du carabin en goguette, du bras d’honneur derrière le nez du clown habillé d’une boule rouge… ”
https://fr.sott.net/article/26070-Pourquoi-Donald-Trump-est-un-bon-signe-des-temps
Robert
Obama a passé son temps à faire la guerre (malgré un prix Nobel de la paix) et à violer la constitution. Ce qu’explique Evelyne Joslain :
http://www.tvlibertes.com/politique-et-eco-n90-du-tea-party-a-donald-trump-lamerique-a-la-reconquete-delle-meme/
Comme Hillary Clinton, Obama était au niveau moeurs un décadent bien étonnant. Et son souhait était d’exporter ses idées malsaines dans le monde entier ! Trump est peut être celui qui a été choisi pour “tromper” le peuple mais il aura du mal à être pire que Clinton. Cela dit, s’il ne plait pas à l’establishment, les mondialistes, partisans de donner le pouvoir aux 1% les plus riches, l’élimineront d’une manière ou d’une autre. Kennedy en son temps s’est arrêté à Dallas !
vendome
Trump risque donc d’être avallé par le Système comme le furent les Tea-Parties….
Jean
Je comprends mal l’acharnement d’une certaine droite contre Donald Trump, alors qu’elle soutenait Ted Cruz qui était bien plus compromis avec les mondialistes. Enfin, passons.
Réinformation.tv n’a pas jugé bon de citer la fin de l’article d’origine. Celui-ci dit, en résumé, que le CFR va plus probablement chercher à faire passer un 3e candidat, ou à la rigueur soutenir Hillary Clinton.
Pour finir, Reinformation.tv ferait bien de relire ses articles : Mitt Romney n’a pas pu être le “candidat officiel de l’établissement républicain”, puisqu’il ne s’est pas présenté aux primaires, et que son éventuelle candidature comme “3e homme” n’est encore qu’une hypothèse.
JVG
Un Trump ça Trump énorme”ment . . . ?
Broke
On s’explique mal la sévérité de cet article envers une personnalité comme Newt Gingrich, hâtivement qualifié de “mondialiste”.