Lu sur ce blog canadien :
"D’après le Planning, les droits à l’avortement et à la contraception seraient gravement menacés. “On est en période de régression” déclare la nouvelle coordonnatrice du Planning, Sophie des Cordes.
On est en quoi ? Régression ? Quelle régression ?
Est-ce qu’une seule législation a été votée pour restreindre l’avortement ? Non.
Est-ce qu’il y a eu une seule restriction imposée? Non.
Est-ce qu’on a sabré dans le budget? Non.
Est-ce que l’accès à l’avortement est plus difficile qu’au passé? Non.
Est-ce que les femmes ont de la difficulté à obtenir de la contraception? Non.
Est-ce qu’il y a eu un changement fondamental dans l’opinion publique? Non.
Alors elle est où la régression? La régression de discuter au Parlement? De témoigner devant les avortoirs? De présenter des faits à des dames qui veulent discuter d’une autre option? C’est ça leur grosse régression de l’avortement? Donc, l’opposition à l’avortement est plus vif depuis quelques années et on parle d’une régression de l’avortement? Voyons donc. J’aimerais bien qu’elle ait raison la madame. J’aimerais ça que l’avortement soit véritablement menacé. Ça me ferait un gros plaisir. Mais il faut regarder la réalité en face. Même aux États-Unis, avec tout le mouvement contre l’avortement, il continue d’être légal, et aucun Etat n’a encore réussi à le bannir.
J’ai parfaite confiance dans la victoire des forces de la vie, si ce n’est à cause de la force démographique des pro-vie. Les pro-vie ont plus d’enfants que les pro-choix, et les enfants ont tendance à adopter le point de vue de leurs parents. À la longue, ça ne peut que favoriser le mouvement pro-vie. Mais avant qu’on voit l’effet de cette force démographique soit tangible, ça va prendre au moins quelques générations. Bien sûr que les pro-vie peuvent réussir à convertir l’opinion publique dans ce temps-là, mais ils n’ont pas la vie facile et bien franchement, la masse des pro-vie se font discrets. C’est seulement quelques âmes courageux qui montent une opposition active. […]
Mais qu’est-ce que ça veut dire pour nous, les pro-vie? Est-ce que ça ne vaut pas la peine d’agir? Bien sûr qu’il faut continuer d’agir. Mais il s’agit de réaliser que la moindre opposition à l’avortement va susciter une réaction hors toute proportion de la part des pôvre-choix. On parle d’une régression ici, sans qu’il y en ait une, juste à cause d’une opposition vocale à laquelle elles ne sont pas habituées. Si c’est le cas quand les pro-vie québécois font des petits pas, imagine le jour où on décide de sabrer dans le budget de l’avortement."
Denis Merlin
Si l’avortement est un droit public, ceux qui s’y opposent, même intellectuellement, sont des délinquants qui veulent priver leurs semblables d’un “droit”.
PK
“les enfants ont tendance à adopter le point de vue de leurs parents”
ce serait plutôt bien si c’était vrai (au moins dans ce cadre); mais les populations étaient à l’origine largement opposées à l’avortement, et ce n’est plus le cas. C’est bien qu’il y a eu une coupure radicale.
Le Christ est Roi
Au mépris même du Vème Commandement divin (ma culture de vie à moi, c’est bien le Saint Décalogue), or, vouloir prétendre après le Baptême du roi Clovis au pouvoir du chef, pour sauver malgré elle, la république de Moloch, tout en sachant pertinemment que le pouvoir réel est abandonné à Bruxelles entre les mains souveraines de commissaires mondialistes, voilà en somme, un suffrage auquel, en conscience, ma Famille et moi, nous ne pourrions nous résoudre à y souscrire sans perdre notre dignité chrétienne d’Enfants de Dieu.
En effet, l’Église enseigne que l’obéissance absolue n’est due qu’à Dieu seul.
Saint Thomas, dans sa Somme Théologique, se demande si l’on doit obéir à Dieu en tout (S. Th. II II q. 104 a. 4).
OUI ! ~~ répond-il ~~ parce que non seulement Dieu est le Maître Suprême, mais il ne peut rien commander contre la vérité ni la vertu (ibid. ad 2).
Il se demande ensuite si les sujets sont également tenus à obéir en tout à leurs supérieurs S. Th. II II q. 104 a. 5).
NON ! ~~répond-il~~ parce que le supérieur peut commander contre Dieu, et dans ce cas on doit obéir à Dieu sans tenir compte de l’ordre de l’autorité inférieure, selon le principe proclamé par le Bienheureux Apôtre Saint Pierre dans Actes V, 29 : « Il faut obéir à Dieu plus qu’aux homme » (ibid.)
Tout pouvoir absolu répugne ici-bas. Même l’Église ne le possède pas, soumise aux Saints Évangiles, au Credo et à Sa Tradition orale en Sa Constitution.
Donc, « l’obéissance est illimitée quant à Dieu…; quant aux hommes, elle est limitée par le droit divin (naturel et positif), par toute autorité supérieure, par la matière soustraite au pouvoir supérieur » (Encyclopédie Catholique art. obéissance).
Nous pouvons pour la vérité, mais nous ne pouvons rien contre elle, « Non possumus aliquid adversus veritatem, sed pro veritate […] » Bienheureux Apôtre Saint Paul.
Seul le Créateur Dieu, Seigneur suprême de ses créatures, n’a de limite d’aucune sorte, car Il n’en a besoin en aucune manière, de même ce qui est par essence droit et sage ; si bien que Lui seul est la règle pour Lui-même. Tout autre pouvoir tant temporel que spirituel n’est que ministériel, il serait bon que Marine Le Pen le médite, méprise enfin le respect humain et se garantisse à l’instar de Constantin et de Clovis son Dominus tecum !
Malheureusement, aux dires de ses dernières déclarations intempestives, Marine Le Pen s’obstine et persévère dans l’erreur…
C’est pourquoi, la Noblesse de cœur et d’esprit des Catholiques royalistes sincèrement fidèle à Dieu ne votera pas !
btk
l’Eglise a toujours ete tres nette a ce sujet ; l’Eglise donne des directives ; c’est aux ouailles d’agir !
http://www.doctrinafidei.va/documents/rc_con_cfaith_doc_19741118_declaration-abortion_fr.html
btk
le Christ est roi a ecrit :
‘C’est pourquoi, la Noblesse de cœur et d’esprit des Catholiques royalistes sincèrement fidèle à Dieu ne votera pas ! ‘
malheureusement, les Francais n’ont pas encore compris qu’ ‘etre Catholique’ ne pouvait se conjuguer qu’avec ‘etre Royaliste’
ils sont encore embourbes dans l’esprit de la democratie.. l’esprit du ‘mal’
Jean Theis
Que de discussions oiseuses.