Question posée par le député LR Thibaut Bazin, à laquelle Jean-Paul Delevoye répond à côté :
?@thibault_bazin : “M. le 1er Ministre, quelle considération porte votre Gouvernement pour les familles nombreuses ? Vous semblez oublier que les enfants d’aujourd’hui seront les actifs de demain…” #QAG #retraites pic.twitter.com/wDNvKjiApS
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 10, 2019
Pas d’enfants, pas de retraites ! On fait croire à chacun qu’il paie sa retraite, comme s’il épargnait, ce qui serait le cas dans un système par capitalisation, mais qui est faux dans le sytème actuel par répartition : les cotisations d’une année ne servent qu’à payer les retraites de cette même année, point final. Ce système n’est valable, comme celui d’une authentique solidarité, qu’à la condition qu’il y ait assez d’actifs à cotiser pour entretenir des générations dont l’espérance de vie ne cesse de croître. Il n’est pas normal que des célibataires, des couples sans enfants ou même avec un seul enfant, ne partagent pas avec ceux qui ont plus d’enfants les frais inhérents à l’éducation et à l’entretien de ces enfants, étant donné qu’ensuite ils partagent les uns avec les autres les cotisations venant des enfants en question. C’est le principe d’universalité et de solidarité horizontale d’une saine politique familiale.
Classico
Erreur : même dans le cas de la capitalisation on a besoin d’enfants. Imaginez que personne n’ait d’enfant . 40 ans après , plus personne pour faire tourner l’économie . Donc l’argent accumulée devient de la monnaie de singe , on ne peut plus rien acheter avec .
hugues
Je connais une mère de famille de six enfants qui touche 267,60 € par mois de retraite !
Elle a eu le tort de ne rien coûter à la collectivité, car elle s’est occupée elle-même de ses enfants, au lieu de travailler, et de les mettre à la crèche !
En guise de remerciement, elle est même imposable !
hugues
J’ajouterai que sous Jospin, elle a été privée d’allocations familiales pendant un an (son mari avait un salaire supérieur à 25 000 francs de l’époque).
Meltoisan
Bienvenue en absurdie :
Premier cas : Deux habitantes d’un même quartier ont décidé librement de rester à la maison pendant quelques années pour s’occuper et voir grandir leurs enfants. D’ailleurs, quelle horreur, elles les allaitent d’un doux geste maternel.
Elles en prennent soin. Chacun de ces petits est d’ailleurs sensibles à la voix de sa mère, voix qui résonnait déjà alors qu’elle le portait. Mais pour la société et le pouvoir politique, ce sont de fainéantes.
Second cas : Deux voisines ont décidé de garder des enfants afin d’avoir quelques avantages sociaux dont une retraite. Elles décident donc de garder chacune les enfants de la voisine. Comme elles sont courageuses !
Ces enfants ne passent pas la journée avec leur mère qui n’a pas le plaisir de les voir grandir ni de les cajoler.
La « mère gardeuse » s’en occupe moins bien car, même si c’est son intention, elle ne peut pas donner, en général, la même qualité de présence et d’amour que la mère naturelle. Au total, les statistiques du travail sont meilleures mais le « travail » est moins bien fait et le résultat est moins bon.
C’est un peu la même chose qu’avec l’équipe de jour qui fait des trous et l’équipe de nuit qui les rebouche… Shadokien, non ?
Meltoisan
borphi
Mais enfin !! Pour équilibrer nos caisses vieillesse,
N’avez-vous pas compris la proposition de Delevoye de faire venir 50.000.000 de migrants pour pallier le déficit de natalité ?
L’affaire est entendue et bouclée depuis belle lurette dans les milieux autorisés…