Plutôt que de parler des « groupes parlementaires », évoquons un instant l’idée de « famille de vote » ou de « bloc de vote ».
Un calcul mathématique démontre que la famille euro-critique et euro-réaliste a fait un bond spectaculaire au cours de ces élections au Parlement européen.
Le PPE dispose à présent de 175 sièges y compris les 13 sièges du parti hongrois FIDESZ pourtant donné démissionnaire du PPE depuis que Manfred Weber ait publiquement désavoué Victor Orban avant les élections européennes, et Viktor Orban ait déclaré à son tour ne plus soutenir Manfred Weber et le PPE.
Les trois groupes euro-critiques et euro-réalistes ECR, EFDD et ENF additionnés donnent un volume de 173 membres. Si l’on ajoute provisoirement les 13 sièges du Fidesz hongrois, on arrive à 186 sièges pour la famille politique euro-réaliste et euro-critique.
Le fait est que les élus du PPE votent souvent comme les libéraux (109 élus), voire comme la gauche (148 élus).
ViveLaVie
Lorsqu’on regarde la carte du vote selon les pays, on trouve une Europe très hétérogène.
A l’Est, conservateur, au Sud-Ouest, à gauche, en Italie, RN, en Allemagne/France/RU : éparpillé et vert.
D’autre part, j’ai découvert avec effarement, que le nombre de sièges par pays n’était pas du tout proportionnel à la population. En moyenne 1 député représente 680 milles habitants (ou 1,5 député par million d’habitants). Pour la France c’est un député pour 905 milles, pour le Luxembourg, un député pour 100 milles, pour Malte, 1 pour…73 milles! D’un extrême à l’autre, on a un rapport de 1 à … 12!