Dans les ramifications des communautés chrétiennes qui bien vite s’étaient formées après les jours de la Pentecôte, ressort sans aucun doute celui des Apôtres, et en particulier le groupe de ceux qui dans la Communauté de Jérusalem étaient “retenus comme les colonnes : Jacques, Céphas et Jean…”, comme l’atteste Saint Paul (Ga 2,9).
Pierre, établi par Jésus comme Tête/Chef des Apôtres et Pasteur suprême de l’Église ; Jean, l’Apôtre de prédilection ; Jacques, “frère du Seigeur”, reconnu Chef de l’Église de Jérusalem [c’est pourquoi par exceptionnel, il est nommé en premier dans la Lettre aux Galates].
Mais, avec les Apôtres, les Actes mentionnent les “Anciens” (cf. Ac 11,29-30 ; 15,2.4), qui avec eux constituaient un premier grade subordonné de hiérarchie. Les Apôtres envoient ainsi un de leurs représentants à Antioche, Barnabé, en raison des progrès de l’évangélisation dans ce lieu (Ac 11,22).
Au fur et à mesure que surgissent les communautés, nous entendons parler de la “constitution des anciens” (cf. Ac 14,23). Les tâches de ces anciens viennent à être définies avec précision dans les Lettres pastorales à Tite et à Timothée, constitués par Paul chefs de communauté (cf. Tit 1,5 ; 1Tm 5,17).
Cf. Jean-Paul II, Catéchèse du 8 juillet 1992
©Librairie éditrice vaticane ; traduction BK, laïc de Saint Dominique