À un moment donné, se pose dans l’Église la nécessité d’avoir de nouveaux chefs, Successeurs des Apôtres.
Le Concile Vatican II dit à [ce] propos que les Apôtres, “pour que la mission à eux confiée vienne à être continuée après leur mort, laissent quasi en testament à leurs coopérateurs immédiats l’office de compléter et consolider l’œuvre par eux initiée – en leur recommandant d’assister tout le Troupeau, dans lequel l’Esprit Saint les avait postés pour paître l’Église de Dieu (cf. Ac 20,28).
C’est pourquoi ils choisirent ces hommes et ensuite donnèrent pour instruction que, quand ils seraient morts, d’autres hommes éminents succèdent à leur poste (cf. Saint Clément de Rome, Ep. Ad Cor.44,2)” (Lumen Gentium, 20).
Cette Succession est attestée par les premiers auteurs chrétiens extra-bibliques, comme Saint Clément, Saint Irénée et Tertullien, et constitue le fondement de la transmission de l’authentique témoignage apostolique de génération en génération.
Le Concile Vatican II poursuit : « Ainsi, comme l’atteste Saint Irénée, par le moyen de ceux que les Apôtres constituèrent Évêques et de leurs Successeurs jusqu’à nous, la Tradition apostolique est manifestée et gardée dans le monde entier (Saint Irénée, Adv. Haer., III, 3,1 ; cf. Tertullien, De Praescr., 20, 4-8 : PL 2,32 CC 1,202) » (Lumen Gentium20).