La DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense) apporte des précisions sur les militaires français qui se sont engagés dans les filières djihadistes, et qui avaient parfois été présentés comme des soldats expérimentés, ce qui, pour le général Hogard, chef de la DPSD, n'est pas forcément le cas :
[…]"« La presse signale volontiers les risques d’entrisme », a dit le général Hogard. Mais « les quelques anciens militaires qui sont partis dans les filières jihadistes sont des individus qui n’ont bien souvent passé que quelques semaines dans l’Institution et ont été remerciés pour cause d’instabilité ou d’inadaptation », a-t-il expliqué aux députés. « Il existe dans l’arme une période d’essai de six mois au cours de laquelle l’individu et la hiérarchie peuvent rompre leur contrat à tout moment », a-t-il rappelé.
En clair, un individu peut toujours se prévaloir d’être un ancien parachutiste parce qu’il a passé quelques semaines dans une unité aéroportée sans pour autant avoir été un soldat expérimenté. Il y a donc aussi des « mythos » chez les jihadistes… « Aucun de ceux qui sont partis à ce stade n’a reçu de formation pointue – par exemple d’artificier ou de tireur d’élite », a d’ailleurs précisé le général Hogard."[…]