François Bert avait qualifié Emmanuel Macron de « professionnel de l’apparence ». Suite à l'entretien du président dans Le Point, il explique à Boulevard Voltaire :
Quelqu’un a-t-il un dictionnaire Macron/Français ?
2 commentaires
Publier une réponse
Vous devez avoir un compte pour publier un commentaire
A.F
En bon français, cela s’appelle du * Foutage de Gueule permanent *.
Malheureusement, ça marche et on peut être élu.
lapaladine
Macron continue à utiliser les algorithmes pour ses discours en bon banquier.
Les médias et certains journaux sont à la solde de Macron ou plutôt de la finance internationale.
Et ne peut que s’inquiéter de la conclusion de cet article qui fait “froid dans le dos” :
Pour quelles raisons cette France périphérique a-t-elle ainsi disparu des écrans radars, politiques autant que médiatiques?
La vérité, c’est que tous les enseignements du premier tour – la validité des thèses de Christophe Guilluy sur les deux France, le retour d’un vote de classe (ou de déclassement) et la sécession de pans entiers de la population – ont été oubliés le soir même du second tour….
Cette France aurait-elle été sacrifiée?
Tout se passe comme si on avait pris acte en haut lieu qu’on ne pourrait qu’accompagner son déclin programmé via des plans sociaux et des politiques d’assistance. On a parfois le sentiment troublant d’assister au retour d’un darwinisme social soft, au préjudice des moins adaptés, au sens évolutif du terme. Cette vision commanderait-elle secrètement le choix des élites? Dans la théorie social-darwinienne, le dépérissement des espèces qui ne présentent plus d’avantages reproductifs, autrement dit celles qui sont socialement inadaptées aux nouvelles conditions du milieu, est fatal. On retrouve un peu de cela dans le concept de «destruction créatrice» des économistes libéraux, dans certains romans de Houellebecq et tout au long du Manifeste du parti communiste.
On ne fera pas l’injure à la future loi travail de dire qu’elle est l’héritière en filiation directe de ce monde-là. Il n’empêche, c’est chez Macron qu’on trouve avec le plus de fréquence les occurrences négatives des classes populaires: entre les «gens qui ne sont rien», les ouvrières «illettrées» des abattoirs Gap, «l’alcoolisme et le tabagisme» du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. On avouera que cela fait beaucoup. Dans quelle mesure la capacité de résilience des catégories populaires et l’incapacité de la France périphérique à se fédérer, en raison de sa dispersion géographique, autoriseront-elles les élites à persister dans cette voie, entre déni et mépris? C’est toute la question. La résolution de ce qu’on appelait naguère la «question sociale», adossée à celle de l’insécurité culturelle, se trouve pour une bonne part dans la réponse qu’on lui donnera.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/08/30/31001-20170830ARTFIG00169-baisse-de-popularite-de-macron-la-grande-resignation-de-la-france-peripherique.php