Mercredi matin, durant l'audience générale, le pape a traité de la mort. Extrait :
"Nous nous interrogeant fortement surtout lorsque la mort nous touche de près. Lorsque meurent des enfants, des êtres sans défense, cela nous scandalise. Pourquoi les enfants meurent ? Je l'ai souvent entendu dire. Envisagée comme la fin de tout, la mort fait peur et devient une menace…qui interrompt tout. Cette vision s'impose lorsqu'on conçoit la vie strictement limitée entre la naissance et la mort, sans croire dans un horizon qui dépasse le présent, comme si l'on vivait sans que Dieu exista. C'est la pensée athée qui voit dans la vie le résultat du hasard et un cheminement vers le néant. Pris par cette vision fausse de la mort, on en vient à occulter la mort, à la nier et à la banaliser. Elle fait peur. Heureusement le coeur humain se révolte face à cette interprétation car elle nie son attente de l'infini et de l'éternel. Quel est donc la signification chrétienne de la mort?".
"Se bien préparer à la mort est une sécurité, en restant au contact de Jésus dans la prière, les sacrements, la pratique de la charité. N'oublions jamais qu'il est présent dans les plus faibles et dans les plus besogneux, qu'il s'est identifié à eux dans la célèbre parabole du jugement dernier". Tout ce que vous avez fait au plus petit, a dit le Seigneur, "c'est à moi que vous l'avez fait. Il est donc extrêmement utile de retrouver le sens profond de la charité chrétienne et du partage fraternel, du soin à donner aux blessures du prochain, physiques comme spirituelles… Qui pratique la miséricorde ne peut craindre la mort parce qu'il la voit dans son frère blessé et la surmonte au moyen de l'amour du Christ".