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L'Eglise : L'Eglise en France

Qui va remplacer Monique Baujard ?

Lu ici :

"La directrice du Service national famille et société de la conférence des évêques de France, Monique Baujard, démissionne de son poste. Il faut dire que ses prises de position hétérodoxes avaient fait l’objet de sévères critiques. Perepiscopus avait notamment pointé les graves carences du livret du Conseil Famille et Société, résumant la Doctrine Sociale de l’Eglise, intitulé «Notre Bien commun».

Par ailleurs, son invitation de l’idéologue du gender Fabienne Brugère à une journée de formation des responsables diocésains de la pastorale familiale, le 19 mars de l’an passé, avait provoqué une levée de boucliers, jusque parmi les évêques. Cette polémique avait heureusement amené Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la CEF, à annuler la venue de Mme Brugère, venue dont bon nombre d’évêques n’avaient pas été informés.

Dans le même registre, nous avions pu lire avec stupéfaction sa critique ouverte à l’endroit de l’encyclique Humanae vitae de Paul VI (…) Nous avons même vu qu’elle se plaignait que les évêques de France soient trop attentifs à leur communion avec l’évêque de Rome, comme si l’Eglise de France était une sorte d’Eglise autocéphale ! (voir ici)

Enfin, sur le grave sujet de l’avortement, elle a osé affirmer lors du Conseil d’administration de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) en mars 2014, que l’avortement est un droit des femmes. Cette remarque a fait du bruit puisque au moins deux cardinaux supérieurs de dicastères à Rome en sont informés et plusieurs évêques français pensent faire part de leur inquiétude à Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg représentant la CEF à la COMECE. Et 3 évêques membres de la COMECE ont fait savoir qu’ils comptaient en référer à l’autorité.

Aujourd’hui, Monique Baujard présente donc sa démission du Service national famille et société de la conférence des évêques de France, service se trouvant sous la houlette de Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, élu par ses pairs pour participer au prochain synode sur la famille à Rome.

Qui Mgr Brunin trouvera-t-il pour remplacer Monique Baujard ? Trouvera-t-il une personne qui aura fait sienne la doctrine de l’Eglise, toute la doctrine, notamment sur le mariage, la famille, la sexualité ? (…)"

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6 commentaires

  1. Question qui me taraude : Qui avait embauché cette personne à ce poste ?

  2. Cette “démission” n’est pas une mauvaise nouvelle.
    Prions pour que le choix du successeur soit inspiré par le Saint Esprit.

  3. Le problème c’est que les personnes qui sont en age de prendre des responsabilités à l’heure actuelle, sont des personnes qui avaient 20 ans en Mai 68. Cette période a fait de sacrés dégats sur la vision du monde et ses valeurs. À partir de là, les principes fondamentaux que l’église catholique défend depuis toujours ne sont plus audibles ni même compréhensibles par ces fidèles qui ont maintenant l’age et la responsabilité de les véhiculer et qui croient toujours qu’ils vont refaire le monde. Parfois ça coince.

  4. C’est ici tout le problème des instances Ecclésiales, qui sont trop souvent “infectées” par des personnes dont le fond idéologique est en réalité profondément anti-chrétien, lorsque cela n’est pas purement anti-catholique.
    Les “instances” se devraient d’être beaucoup plus précautionneuses dans leur recrutement ……… et ne point se laisser charmer par des parcours ou des CV, universitaires ou non, par trop séduisant mais en profonde contradiction avec la Foi…………. L’Eglise n’est pas une administration !!! Non MAIS ………….

  5. Ouf, bon débarras.
    Le plus choquant dans cette affaire, c’est la passivité des responsables de la Conférence des Évêques de France.
    Par pusillanimité, par peur du “scandale médiatique”, ils n’ont pas osé la débarquer sur le champ lorsque cela s’imposait…
    Un jour, par pusillanimité, par peur du “scandale médiatique”, renonceront-ils à annoncer l’Évangile du Christ ressuscité, “scandale pour les Juifs, folie pour les païens” ?

  6. Vu de l’extérieur et en n’appartenant ni de près ni de loin à ce type d’instances, je crois que malheureusement cette dame ne choquait pas vraiment la majorité des évêques ou tout au moins ils ne se sont pas manifestés et ne dit-on pas: qui ne dit mot, consent!
    A quoi servait exactement cette dame et pourquoi faut-il absolument une personne pour ce poste, et pourquoi une femme, et même pourquoi faut-il un service constitué pour traiter de la famille ?
    Des laïcs comme à la fondation Jérôme Lejeune, Vita etc. défendent bien mieux et bien plus efficacement la notion de famille au niveau de la société en général que des personnes genre cette dame, dans un poste “honorifique” auprès de la CEF. Ces laïcs s’exprimant comme experts seraient meilleurs témoins et conseillers.
    Tout comme dans les paroisses, l’on a vu arriver des personnes qui au lieu d’évangéliser à l’extérieur, ont pris la place des clercs, se sont installés confortablement avec leurs idées à l’intérieur pour contaminer…avec l’accord tacite ou l’abandon de la mission par des clercs qui n’ont plus rien à dire ou ne peuvent plus rien dire.
    Le syndrome institutionnalisé “dames patronnesses” version protestant?

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