Nous poursuivons la série alphabétique d’extraits du livre de notre ami Bernard Prady: Islam et Islamisation dans une France macronisée:
Nous recommandons de se reporter à un très bel article d’Aurélien Marq, paru dans Causeur le 16 septembre 2020 et intitulé « En France, on peut choisir de croire (ou pas) ». Face au padamalgam, il ose poser la question de la responsabilité du musulman face au contenu de sa religion, en partant du principe qu’ « il y a dans cette volonté de déresponsabilisation des musulmans un terrible mépris. Comme s’ils étaient ontologiquement incapables d’exercer leur liberté de conscience, incapables de choisir une religion, seulement bons à se plier passivement à celle qu’ils ont héritée de leurs parents ».
…Et de rappeler aussi que « Être musulman, choisir d’être musulman, c’est donc choisir consciemment d’adhérer à la seule religion au monde au nom de laquelle l’apostasie, l’athéisme, le blasphème et l’homosexualité soient légalement punis de mort. Être musulman en France, c’est choisir en toute connaissance de cause d’adhérer à la seule religion au nom de laquelle une de nos concitoyennes est soumise à des dizaines de milliers de menaces de viol et de mort. Interroger ce choix, critiquer ce choix et critiquer ceux qui le font ne doivent pas être des tabous. » Il en appelle donc aux musulmans et leur rappelle que « Faire aujourd’hui le choix de l’islam oblige au minimum à lutter contre tout ce qui dans cette religion en fait un danger pour le reste du monde: poison de la tentation théocratique et totalitaire, mais aussi poison plus insidieux de cette autre tentation que sont la fuite et le déni. Le “cépaçalislam” qui, mêlé à une forme de solidarité clanique, permet si facilement aux fanatiques de s’abriter au sein de l’Oumma. Dans la situation actuelle, le silence de la majorité silencieuse est un silence complice, et ce n’est plus acceptable.»
(Extrait de “Saint-Étienne-du-Rouvray, Conflans-Sainte-Honorine, Nice : abattages hallal ?” – Le 12 novembre 2020)