Hier, Stéphane Kovacs proposait dans le Figaro une analyse sur la radicalisation de l’Islam aux Pays-Bas. Elle montre que malgré des signes évidents de celle-ci -assassinats de Pim Fortuyn et de Théo Van Gogh, polémique sur
Ayaan Hirsi Ali, ancienne parlementaire d’origine somalienne- ce pays n’arrive pas à en prendre la mesure et à réagir, bien au contraire:
c’est encore la gedoogcultuur, cette culture de la tolérance poussée jusqu’à la permissivité, qui prévaut. « Le
sentiment légitime de culpabilité issu du colonialisme, du racisme, de
l’apartheid et de l’Holocauste a engendré une attention exclusive et
particulière envers les ethnies et les cultures des communautés
minoritaires, diabolisant au passage celles de la majorité autochtone », explique René Cuperus, membre du think-tank du parti travailliste PvdA.
Dans un livre paru en septembre, l’ancien ministre de la Justice, le chrétien-démocrate Piet Hein Donner, va plus loin, il assure que « si
les deux tiers des Néerlandais voulaient introduire la charia, ce
serait scandaleux de dire : c’est impossible. C’est la majorité qui
compte, voilà l’essence de la démocratie »…
Ainsi, voit-on se multiplier les projets communautaires:
-À Rotterdam, les travaillistes, majoritaires au conseil municipal,
viennent d’approuver un projet controversé : la construction du premier
hôpital islamique d’Europe. Avec des départements séparés pour hommes
et femmes.À Utrecht, la commission pour l’égalité des chances vient de
donner raison à une jeune musulmane, professeur d’économie, qui
refusait de serrer la main des hommes. Le collège qui voulait la
renvoyer a été qualifié de « trop ethnocentrique ». L’une des principales banques néerlandaises, Rabobank, étudie la possibilité de proposer des « prêts halal »,
sans intérêts, afin de satisfaire aux préceptes de l’islam.Un syndicat chrétien propose de remplacer un jour férié chrétien par un jour férié musulman…
Les Pays-Bas sont ainsi incapables d’affirmer et de défendre leur propre culture face à l’Islam en raison d’une conception viciée de la démocratie que ne cesse de dénoncer le pape Benoit XVI. Cette conception ne conçoit la démocratie que comme la loi du plus grand nombre, totalement relativiste sans référence au droit naturel et raisonnable et sans référence à Dieu. Puisqu’une telle conception est aussi celle qui prédomine en France, tout indique qu’il risque bientôt d’en être ainsi chez nous.
Pierre Nicolas
athanse Lansac
J’attends le jour où on nous expliquera comme pour l’avortement qu’il vaut mieux faire des excisions médicalisées à l’hopital que sauvagement chez soit et avec les moyens du bord….
Athanase Lansac
Bécassine Palin de Génésie
A l’image des communistes qui ont pactisé avec hitler (pacte de non agression)lors de la dernière guerre et se sont vus trahis par la suite (Stalingrad…), les socialistes européens de nos jours, reproduisent exactement le même shémas ! Les faits sont tétus, ils sont là tous les jours pour nous rappeler que souvent l’histoire ….