La “liste de proscription” s'allonge à Radio Courtoisie étant entendu que s'il n'en reste qu'un ce sera Henry de Lesquen, président à vie… Anne Brassié et Didier Rochard ont donc été “remerciés” à la suite de leur “Lettre ouverte”.
Vincent Beurtheret a fait savoir qu'il avait suspendu sa collaboration à Radio Courtoisie.
Anne Brassié a écrit une jolie lettre « d'au revoir » aux auditeurs, dont voici un extrait :
"Le président renvoie tous ceux qui lui suggèrent un peu de mesure et de courtoisie. C’est mon tour et celui de Didier Rochard. Nous ne supportons plus les insultes faites à nos amis.
Lui ne supportait plus ma collaboration avec Tvlibertés et s’arrogeait le droit de m’imposer un choix. Mais ciel, de quel droit ? Il fut incapable de comprendre la complémentarité des deux médias, l’un émettant sur la bande FM, l’autre exclusivement sur internet et visant donc potentiellement deux publics différents, qui pourraient parfaitement marcher ensemble et s’aider mutuellement comme le font tous les autres média avec succès. Les donateurs donnaient aux deux avec leur générosité habituelle et leur volonté de combattre. Qu’Henry de Lesquen attaque ce nouveau média de droite est irresponsable.. Radio Courtoisie est inimitable, son passé l’impose haut la main. Aucune concurrence n’était à craindre mais pour cela il fallait croire en Radio Courtoisie….
Le président a donc ouvert les hostilités, il y a quelques mois en supprimant la rediffusion de Trésors en poche, le samedi alors qu’il restait des plages horaires, privant tous ceux qui travaillent de mon émission. Puis la semaine dernière, j’ai été informée que mon émission ne serait plus que bi mensuelle, le but du président étant de multiplier les collaborations pour mieux régner. Je ne suis jamais qu’un patron d’émission de plus, même si j’étais la première avec Serge de Beketch le 7 novembre 1987, portant ainsi le nombre de départs provoqués par Henry de Lesquen à plus d’une vingtaine. Sans amitié française, selon l’expression heureuse de Bernard Antony, il n’y a pas d’association de bénévoles qui dure et pas d’autorité qui tienne.
Je crains que ce comportement ne soit coûteux pour la radio à plus d’un titre mais soyez sûr que nous ferons tout pour conserver ces ondes de Radio Courtoisie et mener le bon combat pour le beau, le vrai et le bien. Haut les cœurs, les vrais amis ne s’oublient jamais."