Il ne s’agit pas seulement de "l’obligation" des médias à relayer toute information sur cette pratique musulmane qui commence aujourd’hui, il s’agit surtout de savoir que bon nombre de musulmans non pratiquants sont souvent amenés à observer les prescriptions contre leur gré. Selon un sondage CSA-La Vie de 2006, si 49% des musulmans interrogés ne vont jamais à la mosquée, 88% des sondés respectent cependant les prescriptions du mois saint en matière de jeûne, de prières ou d’exercice de la charité. Ils étaient 60% à déclarer jeûner en 1989 et 70% en 2001.
Un élu local de Seine-Saint-Denis, d’origine marocaine, et qui s’apprête à ‘jeûner’ (il ne s’agit pas vraiment de jeûne puisqu’à la tombée du jour, tout est permis) sans croire pour autant, affirme que
"la culpabilité est parfois vive pour ceux qui ne suivent pas le ramadan dans un environnement musulman".
A noter que le 12 septembre est la fête du saint nom de Marie, fête instituée pour commémorer la victoire des troupes chrétiennes contre les Turcs, à Vienne, le 12 septembre 1683.