Hier, le ministre de l’éducation nationale Gilles de Robien a fait une conférence de presse pour dire tout le mal qu’il pensait des propositions faites sur l’éducation par les candidats à l’éléction présidentielle. Non sans humour, il a déclaré:
Certains ont donc peut-être besoin de cours de rattrapage, le ministère est à leur disposition pour un soutien individualisé
Le ministre s’est attaché à montrer que l’ensemble des propositions avaient déjà été mises en oeuvre au cours de cette législative. Les médias traditionnels ont vu dans cette conférence la volonté du ministre d’exister dans cette campagne.
Mais cela révèle quelque chose de beaucoup plus profond: Malgré l’échec de l’éducation nationale, aucun des candidats n’est en mesure de proposer de véritables réformes. Tous envisagent donc plus ou moins de continuer ce qui ne fonctionne pas.
Pierre Nicolas
xango
sauf que pour apprendre à lire,à écrire et à compter,il faut peut-être mieux ne pas passer par l’école (des gôchistes)
B H
Les meilleures solutions à l’échec du public sont à chercher dans le privé.
Dur aveu pour les politiciens de notre pays. Trop dur sûrement, on ne risque pas de voir apparaître de réelle réforme constructive avant longtemps…