Les 210 pages sont un long réquisitoire qui appelle à réformer Sciences Po Paris sans délai. Le ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a demandé, le 3 septembre, de geler la procédure de désignation du successeur de Richard Descoings, l'ex-directeur, mort à New York le 3 avril, jusqu'à la publication du rapport définitif de la Cour, attendue en novembre.
Ce rapport condamne les années Descoings, en estimant que
"la politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en œuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics".
Entre 2005 et 2011, la rémunération annuelle brute du patron de l'Institut d'études politiques a crû de 60,4 %.
senex
Nous finançons ces séminaires laïcs qui fournissent le clergé étatique.Avec de telles pépinières,pas étonnants que nous récoltions…des pépins
Olivier Saumur
“Gestion peu scrupuleuse des deniers publics”, dans le language chatié de la Cours des Comptes ça doit vouloir dire “escroquerie manifeste”.
Ce qui me chiffonne, c’est que ça ne sorte qu’après son décès : ça laisse à penser que d’autres établissements publics doivent être aussi “peu scrupuleusement gérés” (avec nos impôts et taxes) sans qu’on ne le sache ni que leurs dirigeants ne soient inquiétés.
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
J’ai bien rigolé avec l’humour de SENEX ! Bravo ! En plus c’est exactement cela !
Mais, quant à l’accroissement du salaire de 60,4% du dirigeant ( j’adore la précision! ), il n’a fait que suivre l’inflation véritable !… Le seul défaut c’est que tout le monde n’a pas bénéficié du même… réalisme.
Si vous me permettez, j’ajouterai qu’en mourant à New-York, il n’y a certainement pas laissé que sa dépouille mais aussi sa “fouille”…
Anna
Je crois me souvenir des éloges au décés du directeur de cet établissement,il est vrai que l’on peut avoir de belles idées en dilapidant l’argent des contribuables,si ce monsieur ne peut hélas plus répondre il devait avoir des collaborateurs qui peuvent s’expliquer.