Le 23 juin, le Parlement européen a approuvé le Rapport Matić, qui définit les “valeurs” l’Union européenne : avortement et l’idéologie du genre.
Le 17 juin, quelques jours avant le vote sur le rapport Matić à Bruxelles, le Parlement slovaque a adopté une résolution prenant ses distances avec le rapport contestable et réaffirmant qu’il ne peut y avoir d’ingérence de l’UE dans cette affaire.
En Pologne, la campagne contre le rapport Matić a été lancée par Ordo Iuris, une association de juristes également accréditée auprès du Parlement européen, dont iFamNews a déjà parlé. Des avocats polonais ont lancé une pétition dans laquelle ils qualifient le rapport Matić d’”attaque contre les droits humains fondamentaux, notamment la liberté d’expression, la protection de la vie et la souveraineté des États membres de l’UE”. Ordo Iuris rappelle l’importance de l’engagement civique : en 2014, il a été possible de rejeter le rapport de la Commission Européenne. Rapport Estrela (un prédécesseur du rapport Matić) grâce à l’opposition de larges pans de la société.
Une autre collecte de signatures pour arrêter le rapport Matić a été lancée le 4 juin par CitizenGo: en moins d’un mois, plus de 405 000 signatures ont déjà été reçues. Le texte de la pétition énumère les cinq points qui font du rapport Matić “le pire document que nous ayons jamais eu à traiter”. Les églises sont également sur la défensive. La COMECE (Commission des Episcopats de l’Union Européenne) a énuméré dans un document daté du 17 juin une longue liste de violations du rapport Matić à l’encontre de la Charte des Droits Fondamentaux de l’UE. Le Patriarcat orthodoxe de Roumanie auprès de l’Union européenne souligne que le rapport “amplifie les clivages entre les personnes, les cultures et les États dans l’Europe d’aujourd’hui”.