Le rapport 2012 de l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination
des chrétiens en Europe est disponible sur ce site Internet (68 pages format pdf).
Ce rapport, présenté le 21 mai dernier par Gudrun Kugler, directrice de
l'Observatoire, à l'occasion d'une conférence internationale promue par
l’OSCE en Albanie, se compose de deux sections visant à mettre en
lumière les restrictions légales qui frappent les chrétiens en Europe
(première partie) et les cas les plus emblématiques d'intolérance et de
discrimination enregistrés sur le continent en 2012.
En plus des
nombreux cas d'intolérance et de discrimination enregistrés et pouvant
être consultés sur le site de l'Observatoire sur l'intolérance et la
discrimination des chrétiens en Europe, cette année, le Rapport 2012 a
le mérite de ne pas se limiter à indiquer un certain nombre de ces cas,
les plus évident et médiatiques, mais il met en exergue les restrictions
légales qui permettent que cela arrive. Cela ne fait que confirmer la
tendance, même du point de vue juridique, à remettre en cause certaines
valeurs et certains droits fondamentaux qui caractérisent la culture de
nos sociétés européennes. Vivre et témoigner sa foi dans le respect de
la liberté et de la sensibilité autrui est un droit fondamental qui ne
lèse aucunement la cohabitation pacifique des citoyens. Au contraire,
c’est un bien précieux qui, à condition d'être préservé, est une source
de paix et d'enrichissement pour tous, croyants et non-croyants,
chrétiens et non chrétiens.
L'Observatoire jouit de l'expérience
de nombreux experts internationaux ; il est membre de la Plateforme pour
les droits fondamentaux de l'agence de l’UE pour les Droits
fondamentaux et travaille en étroite collaboration avec l’Osce.
Pour la France (page 12-13) il est indiqué que les étudiants en médecine n'ont souvent pas le choix sur leur participation à des avortements ; de même les pharmaciens n'ont pas droit à l'objection de conscience quant à la vente de la pilule abortive ou contraceptive. Page 19, il est précisé qu'il n'est plus possible de critiquer l'homosexualité en France depuis la loi de 2004. En page 23, mention est faite des condamnations du Docteur Dor pour avoir manifesté contre l'avortement. Page 30, c'est à nouveau le sujet de l'avortement qui est mentionné, avec la quasi-interdiction d'en débattre dans les écoles. La révocation de Philippe Isnard est mentionnée.
Dans la 2e partie sont mentionnées un certain nombre d'attaques contre les lieux de culte ou contre la religion catholique (spectacles…). L'action nocive de Georges Fenech, alors président de la Miviludes, est mentionnée en pages 47 et 50.