Dans un rapport d'une centaine de pages sur l'usage (disproportionné) de la force par les représentants de la loi en France, l'ACAT cite en exemple un certain nombres de manifestations, mais surtout des manifestations au cours desquels des nervis d'extrême-gauche sont venus pour en découdre contre les forces de police. En revanche, l'ACAT ne cite jamais la répression disproportionnée subie par les pacifiques manifestants de La Manif Pour Tous.
Dans une décision du 25 novembre, le Défenseur des droits avait pourtant estimé que la police avait fait un usage « manifestement disproportionnée » de la force lors d'un rassemblement des mères veilleuse, puisque les personnes rassemblées à cette occasion – des femmes avec des enfants – ne présentaient en effet pas de risque de trouble à l’ordre public.
Il y a eu en juillet 2013 un rappel à l’ordre de la France de la part du Conseil de l’Europe. Dans toutes les manifestations, jusqu’à la dispersion finale, il n’y a pas eu sur le parcours le moindre problème, pas la moindre poubelle renversée. En mai-juin 2013, il y a eu environ 1000 interpellations à Paris, sous prétexte de contrôles d’identités alors que dans 99% des cas, les militants avaient leurs papiers d’identité. Il n’y avait aucune raison de les emmener passer 12 heures ou 20 heures au poste. Par ailleurs, les gens retenus pendant des heures étaient libérés sans le moindre document officiel attestant de ce qui était arrivé. Il n’y a jamais eu de condamnation car il n’y avait tout simplement rien à leur reprocher.