Josée Pochat, dans Valeurs Actuelles, fait cette remarque :
"L’accusation de favoritisme guette toujours les enfants de parents célèbres, dès lors qu’ils réussissent, mais elle s’estompe d’elle-même quand ils ont fait leurs preuves. […] Quand on se penche sur le parcours de la plupart des “fils ou filles de”, cette règle non écrite saute aux yeux : on compte sur les doigts d’une main les cas où les enfants de président, de ministre, de député auraient mis les pas dans ceux de leurs parents sans disposer d’un métier.
De Martine Aubry, née Delors, mais aussi et surtout juriste du travail (c’est elle qui, en 1982, rédigea les fameuses lois Auroux) jusqu’à Marine Le Pen (dix ans avocate avant d’entrer en politique) en passant par Jean-Pierre Raffarin, Jacques Barrot, Pierre Méhaignerie, Bernard Bosson (tous quatre fils de caciques de la IVe République s’étant battus pour récupérer, sous la Ve, les fiefs de leurs pères, non sans avoir été respectivement publicitaire, avocat, ingénieur agronome,avocat encore), rares sont ceux qui, pour paraphraser Figaro, se sont seulement «donné la peine de naître»…"
Comme le faisait remarquer Emmanuel Ratier hier sur Radio Courtoisie, si l'EPAD est le premier centre d'affaires d'Europe, c'est surtout l'antichambre obligée pour devenir président du Conseil général des Hauts-de-Seine, l'un des départements les plus riches d'Europe. Cette affaire de favoritisme cache une affaire de gros sous.
SD
Jean Sarkozy président du conseil général des Hauts-de-Seine à 24 ans ? Et pourquoi pas président de la commission européenne a 25 ans ? Il est vraiment très doué ce garçon….
Papon
Quel exemple extraordinaire il aurait donné à la jeunesse en allant combattre en premiere ligne en Afghanistan…(comment ça je rêve ?)
Batata
Je lis souvent certains commentaires reprochant à Martine d’utiliser “abusivement” le nom d’AUBRY en lieu et place de BROCHEN, quid de cette histoire ?