Le chiffre d’affaires de la presse écrite française a encore perdu 5,3% en 2013, à 8,25 milliards d’euros, à cause d’un recul des recettes publicitaires (-8,5%) et des ventes (-3,5%), non compensé par des recettes numériques. Il s'agit de la sixième année de recul consécutive.
Les ventes au numéro (en kiosque ou point de vente de presse) ont reculé de 5,9%, après -2% en 2012, et les recettes d’abonnements, en hausse en 2012, ont elles aussi légèrement reculé (-0,8%).
Côté publicitaire, les ventes d’encarts ont diminué de 8,2% et les petites annonces de 9,5%. Depuis 2007, les recettes publicitaires de la presse écrite ont perdu 2 milliards d’euros. Elles ne s’élèvent plus qu’à 3 milliards.
Pour les seuls quotidiens nationaux généralistes, les recettes ont baissé de 4,8% en 2013, alors que la presse généraliste locale a mieux résisté. La presse spécialisée grand public, dont le nombre de titres ne cesse d’augmenter (déjà 2.400 titres, pour 3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires) affiche un recul de 5,6% et la presse gratuite de 11%.